"Nous sommes certains que dans les semaines ou les mois à venir, des nouveaux affrontements plus sanglants et inimaginablement meurtriers sont à prévoir," c'est la sonnette d'alarme que tire la section guinéenne de la RADDHO (Rencontre Africaine des Droits de l'Homme) qui a publié son rapport sur les affrontements du 29 janvier dernier à N'Zérékoré, capitale de la Guinée-Forestière, située à plus de 1000 km au sud-est de Conakry.
AfricaLog vient d’obtenir le rapport sur évènements sanglants de N’Nzérékoré. Le vendredi 29 janvier 2010, aux environ de 12 heures locales (GMT), une jeune fille, Jeannette SAGNO, 28 ans, revenait de PKAYA, un village situé à 10km de Nzérékoré en allant à BEYLA, où se tenait un marché hebdomadaire. Arrivé près de la mosquée dénommée « FORET SACRE », située dans le quartier de Gonia 2, elle trouva la rue occupée par les musulmans qui célébraient la prière hebdomadaire de vendredi.
Le nouveau gouvernement du Premier ministre ivoirien Guillaume Soro comptera 28 membres, 11 postes de cette équipe restant à pourvoir, dont la quasi-totalité étaient occupés par l'opposition dans le cabinet précédent, a-t-on appris mardi de source officielle.
Le secrétaire général du gouvernement, Félix Tyeoulou-Dyela, a annoncé mardi en début de soirée au palais présidentiel un gouvernement de 28 membres, y compris le Premier ministre Guillaume Soro, chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
La junte militaire qui a renversé le 18 février le président Mamadou Tandja a annoncé mardi soir la nomination d'un Premier ministre civil, Mahamadou Dandah. Il dirigera le gouvernement de transition en attendant l'organisation d'élections promises par la junte, à une date non encore fixée.
Selon une déclaration diffusée par la télévision d'Etat, le leader de la junte, le chef d'escadron Salou Djibo, a signé le décret de nomination de Mahamadou Dandah. Celui-ci a été ministre de l'Information de la précédente junte, arrivée au pouvoir à la faveur d'un coup d'Etat en 1999.
La onzième session du Groupe international sur la Guinée s'est achevée hier 22 février, aux environs de 00h. Le Groupe international de contact sur la Guinée était à Conakry pour s'enquérir de l'évolution des accords conjoints de Ouaga du 15 janvier dernier entre Blaise Compaoré, médiateur désigné de la Cedeao sur la crise guinéenne après les crimes du stade de Conakry, commis le 28 septembre 2009, Capitaine Moussa Dadis Camara, Chef d'alors de la junte du Cndd et Général Sékouba Konaté, 2ème vice-président du Cndd, ministre de la défense nationale de Guinée.
Le groupe de contact sur la Guinée, coprésidé par la Cédéao et l'Union africaine (UA), compte également des représentants de la communauté des Etats Sahélo-sahéliens (Cen-Sad), de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), de l'Union européenne (UE) et des Nations unies.
Communiqué final
Le numéro un de la junte, le chef d'escadron , au pouvoir depuis le coup d'Etat du 18 février au Niger, a pris mardi ses fonctions de président par intérim, avant la tenue d'élections dont il a promis de superviser l'organisation.
Le secrétaire d'Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, a dit mardi qu'il espérait que la libération de l'otage français, Pierre Camatte, aux mains des islamistes de l'Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique), est désormais "une question d'heures et de jours".
Interrogé par la chaîne en continu LCI sur la libération par le Mali de quatre islamistes, M. Joyandet a noté que le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant "ont fait beaucoup de travail sur ce dossier".
L'Algérie a décidé de rappeler son ambassadeur à Bamako "pour consultation" après la décision du Mali de libérer quatre islamistes d'Al-Qaïda, dont deux Algériens dont leur pays demandait l'extradition, a annoncé mardi le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères.
Après dix jours de tourmente marqués par des violences, le nouveau gouvernement ivoirien était attendu mardi pour conduire le pays "fin avril-début mai" à une élection présidentielle, reportée depuis 2005 et censée clore la crise née du coup d'Etat manqué de 2002.
Les protagonistes ivoiriens se sont accordés sur l'objectif de tenir dans cette période le scrutin sans cesse repoussé depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo, selon un communiqué publié par le représentant à Abidjan du médiateur, le chef de l'Etat burkinabè Blaise Compaoré.