Lentement mais sûrement, la voie de sortie de la transition en Guinée se précise. Car, la mise en œuvre de la feuille de route, visant la restitution du pouvoir aux civils, conclue le 15 janvier 2010 à Ouagadougou entre le chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, et son intérimaire, le général Sékouba Konaté, semble être sur les rails.
Le Premier ministre de Côte d'Ivoire a déclaré lundi qu'il annoncera dans les 24 heures la composition du nouveau gouvernement du pays, qui inclura des membres de l'opposition. Une nouvelle manifestation a par ailleurs fait au moins deux morts lundi.
L'annonce du nouveau gouvernement pourrait mettre fin à une semaine de violentes manifestations déclenchées par la dissolution de l'ancien gouvernement du président Laurent Gbagbo.
Près d'un an après sa dernière visite en Afrique, Nicolas Sarkozy retourne mercredi et jeudi sur le continent noir pour "couronner" par sa présence la reprise des relations diplomatiques avec le Rwanda et clore un chapitre douloureux de l'histoire récente entre les deux pays. Il apporte par ailleurs un message de soutien et d'amitié au pilier africain que restent le Gabon et son nouveau président, Ali Bongo.
Le chef de la junte Salou Djibo a été investi à la présidence par intérim du Niger pour la période de transition, indique lundi un décret militaire.
Salou Djibo, président du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD), assume désormais les fonctions par intérim de chef d'Etat et de gouvernement pour ce pays d'Afrique de l'ouest.
Décrit comme instance suprême de conception et d'orientation de la politique de la nation, le CSRD est dirigé par un président qui exerce les fonctions de chef d'Etat et de chef de gouvernement, selon le décret.
Depuis le 18 février 2010, le Niger vit son 4e coup d’Etat : 1974 avec le général Seni Kountché, 1996 avec le général Ibrahim Baré Maïnassara, 1999 avec le commandant Daouda Malam Wanké, et le dernier en date avec le commandant Salou Djibo, qui est l’homme fort du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD), l’organe qui exerce le pouvoir d’Etat.
Les acteurs de la crise ivoirienne, dont l'opposition, ont "accepté" de "s'engager dans la reconstruction du gouvernement" et se sont accordés pour "recomposer" cette semaine une commission électorale, a annoncé lundi le médiateur burkinabè Blaise Compaoré.
La dissolution du cabinet et de la Commission électorale indépendante (CEI) le 12 février par le président ivoirien Laurent Gbagbo, après un blocage de la CEI accusée de "fraude", avait plongé le pays dans une crise accompagnée de violences sur le territoire.
Robinho peut s’envole pour l’Afrique du Sud l’esprit libre. L’attaquant brésilien – qui ne se déplace jamais en boite denuit sans ses 40 capotes – n’aura même à se préoccuper de sa logistique de fin de soirée. Les organisateurs de la Coupe du monde de football ont tout prévu puisqu’ils veulent augmenter la distribution de préservatifs pendant la compétition.
L’Union africaine (UA) ne manque pas d’air. 24 heures après le coup d’Etat qui a renversé jeudi le président nigérien Mamadou Tandja, l’organisation panafricaine a en effet condamné la prise du pouvoir par la force, suspendu Niamey et enjoint les nouvelles autorités de débarrasser le plancher au plus vite. Enferrée dans ses principes, l’UA n’avait en fait pas le choix, puisqu’elle a déclaré hors-la-loi les putschs depuis son sommet d’Alger 1999.
Le médiateur et président burkinabè Blaise Compaoré tentait lundi à Abidjan de dénouer la crise politique ivoirienne, encore marquée par des violences après une semaine de manifestations d'opposition.
Parrain de l'accord de paix de 2007, M. Compaoré a été reçu par le président Laurent Gbagbo à son arrivée à la mi-journée. Il devait s'entretenir aussi avec le Premier ministre Guillaume Soro, chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) et les chefs de l'opposition Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara.
Le Groupe international de contact sur la Guinée a demandé aujourd'hui aux acteurs politiques guinéens de "tout mettre en oeuvre" pour la tenue de l'élection présidentielle en juin, comme le propose la commission électorale nationale indépendante (Céni).