«Nous ferons le point après la Coupe du Monde» sur la règle du fair-play qui a éliminé le Sénégal et qualifié le Japon sur la base du nombre de cartons jaunes reçus lors de la phase de groupe, a expliqué la FIFA vendredi tout en assurant ne pas voir «le besoin de changer pour l’instant».
«C'est la première fois que nous utilisons cette règle dans une Coupe du Monde senior, après l'avoir testée notamment dans les tournois de jeunes», a rappelé le responsable de l'organisation des tournois et des évènements à la FIFA Colin Smith, lors d'une conférence de presse de bilan de mi-Mondial.
«Bien sûr nous voulons éviter les situations où les équipes pensent» à leur classement, «nous pensons que les équipes doivent avancer en se focalisant sur leur propre performance et sur ce qui se passe sur le terrain», a expliqué Colin Smith.
«Le critère du fair-play est un critère additionnel très clair, nous pensons que le fair-play et le respect sur le terrain font totalement partie du football que nous souhaitons promouvoir et c'est pour cela que nous l'avons mis en place», a-t-il encore indiqué.
«Nous ferons le point après la Coupe du Monde, avec les retours que nous aurons sur les situations. Nous verrons ce qu'il est possible de faire sur le plan du fair-play mais pour l'instant on ne voit pas le besoin de changer les réglementations mises en place», a conclu Colin Smith en rappelant que ce critère avait été introduit dans les réglementations FIFA en 2015. - AfricaLog avec agence
Le passeport diplomatique de Boris Becker, ancienne gloire allemande du tennis qui s'est prévalu d'une immunité diplomatique centrafricaine, est "un faux", a déclaré mardi le directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères.
"Le passeport diplomatique qu'il (Boris Becker) détient est un faux", a assuré Chérubin Moroubama, directeur de cabinet du Ministre des affaires étrangères centrafricain, Charles Armel Doubane.
Mi-juin, Boris Becker, endetté, a tenté de se prévaloir d'une immunité diplomatique centrafricaine pour échapper à des procédures judiciaires au Royaume-Uni, mettant en avant son rôle d'"attaché" de la Centrafrique auprès de l'Union européenne.
Les avocats de l'ancien numéro 1 mondial et triple vainqueur de Wimbledon, 50 ans, ont déposé un recours jeudi devant la Haute Cour britannique dans lequel ils font valoir cet argument.
"Le profil de poste de Becker n'existe pas" dans les fichiers centrafricains, a rétorqué mardi M. Moroubama.
Le passeport en question, qui a été établi le 19 mars 2018, affiche un numéro de série qui correspond à "des passeports vierges volés en 2014", selon M. Moroubama.
De plus, selon lui, la signature et le cachet sur le document ne sont pas ceux du ministre.
Enfin, sur le passeport, la fonction diplomatique de Becker est "chargé de mission finance", ce "qui n'a rien à voir avec les questions sportives", remarque le directeur de cabinet.
Dans une interview à la radio allemande Deutsche Welle, l'ambassadeur de Centrafrique en Belgique, Daniel Emery Dede, avait lui "confirmé" lundi que M. Becker a bien un passeport diplomatique.
En avril, l'ancien joueur de tennis avait posté sur Twitter une photo d'une rencontre avec le président Faustin-Archange Touadéra, à Bruxelles, où on voit les deux hommes se serrant la main, sourire aux lèvres. - AfricaLog avec agence
Les élus démocrates ont fustigé la "diabolique" séparation des enfants de leurs parents sans papiers, au coeur d'une vive polémique aux Etats-Unis qui a conduit la Première dame américaine Melania Trump à plaider en faveur d'un accord rapide au Congrès.
Dans une rare incursion sur la scène politique, Mme Trump a dit "détester voir des enfants séparés de leur famille et espère que les deux camps du Congrès pourront enfin tomber d'accord pour faire aboutir une réforme réussie de l'immigration", a affirmé à CNN la directrice de la communication de la Première dame, Stephanie Grisham.
"Elle pense que nous devons être un pays qui respecte toutes les lois mais aussi un pays qui gouverne avec coeur", a-t-elle ajouté.
L'administration américaine a révélé vendredi que sa nouvelle politique de tolérance zéro à la frontière avec le Mexique avait conduit depuis mi-avril 2.000 enfants à être séparés de leurs parents, arrêtés pour être entrés illégalement aux Etats-Unis.
Face au tollé, le président Trump a accusé les démocrates d'être responsables de cette situation et a réclamé, pour y mettre fin, une vaste réforme sur l'immigration qui patine depuis des mois au Congrès.
"Les démocrates peuvent apporter une solution à la séparation forcée des familles à la frontière en travaillant avec les républicains à une nouvelle loi, pour une fois", a-t-il encore tweeté samedi.
La Maison Blanche revendique ouvertement cette politique, sans en nier l'aspect dérangeant.
"Personne n'aime voir des bébés arrachés des mains de leur mère", a dit dimanche une proche conseillère de Donald Trump, Kellyanne Conway, sur la chaîne NBC.
L'opposition démocrate s'est révoltée contre ce qu'elle estime être une manipulation et une politique qui provoque le malaise jusque dans les rangs républicains.
"Ils appellent cela tolérance zéro mais un meilleur nom est humanité zéro et il n'y a absolument aucune logique pour cette politique", a déclaré le sénateur Jeff Merkley (Oregon), à la tête d'un groupe d'élus démocrates qui a visité la frontière.
"Il est totalement inacceptable (...) de blesser des enfants et de les traumatiser afin d'envoyer un message politique à des adultes d'outre-mer", a-t-il ajouté.
Après avoir visité un supermarché transformé pour l'occasion en centre d'accueil pour 1.500 enfants de migrants, M. Merkley a affirmé que "blesser des enfants pour s'en servir de levier législatif est inacceptable". "C'est diabolique", a-t-il martelé.
Même ton chez l'ex-président démocrate Bill Clinton qui a tweeté: "Ces enfants ne doivent pas être utilisés comme un outil de négociation".
L'élue Sheila Jackson-Lee a accusé le président Trump de mentir lorsqu'il affirme qu'il ne fait que suivre à la lettre les lois en vigueur.
"Le président ne dit pas la vérité. Il n'y a pas de loi, il n'y a pas de politique qui permet d'arracher des enfants à leurs familles", a-t-elle affirmé.
"Je vous assure que nous allons nous battre jusqu'au bout pour mettre un terme à ce programme hideux qui malmène des enfants et représente un énorme abus à l'encontre des enfants", a-t-elle poursuivi.
L'ex-Première dame Laura Bush a, elle, ouvertement critiqué l'approche républicaine. "J'habite un Etat frontalier. Je comprends le besoin de renforcer et protéger nos frontières internationales, mais cette politique de la tolérance zéro est cruelle. Et ça me brise le coeur", a écrit Mme Bush, qui vit au Texas, dans un éditorial publié par le Washington Post.
Le rythme des séparations s'est nettement accéléré depuis début mai, lorsque le ministre de la Justice Jeff Sessions a annoncé que tous les migrants passant illégalement la frontière seraient arrêtés, qu'ils soient accompagnés de mineurs ou pas. Or les enfants ne peuvent être envoyés dans la prison où sont détenus leurs proches, ce qui conduit aux séparations.
Divisés, les républicains semblent finalement prêts à présenter la semaine prochaine deux propositions de loi: l'une satisfaisant leur aile dure et l'autre tentant de réconcilier modérés et conservateurs mais incluant les demandes de Donald Trump, notamment une enveloppe de 25 milliards de dollars pour construire un mur à la frontière mexicaine.
Ce texte comprendra un amendement s'assurant "que les mineurs accompagnés appréhendés à la frontière ne soient pas séparés de leurs parents", selon une source républicaine. - AfricaLog avec agence
Pendant près de 24 heures, l'annonce de sa mort avait provoqué l'émoi en Ukraine et en Russie: le journaliste russe critique du Kremlin Arkadi Babtchenko est réapparu vivant mercredi, Kiev expliquant avoir mis en scène un meurtre pour déjouer un assassinat commandité par la Russie.
Un migrant malien sans papiers élevé au rang de héros en France après avoir sauvé un enfant sera régularisé et naturalisé français, lui a annoncé lundi Emmanuel Macron. Plusieurs associations françaises d'aide aux migrants ont du coup fustigé une «récupération» masquant mal «la dureté» de sa politique migratoire.
Le président congolais Joseph Kabila restera le chef de la Majorité présidentielle en cas de victoire de sa coalition politique aux élections du 23 décembre, a déclaré lundi le porte-parole du gouvernement, alors qu'une partie de l'opposition accuse le chef de l'État de vouloir rester au pouvoir.
Le Bénin demande à la France la restitution de «4500 à 6000» objets d'arts acquis dans des conditions parfois discutables.
Mi-hommes, mi-animaux, les trois totems trônent au coeur du musée du quai Branly à Paris. «Statues du royaume de Dahomey, don du général Dodds», stipule sobrement l'étiquette. Trésors pillés, rétorque le Bénin qui exige leur restitution.
Le président palestinien Mahmoud Abbas, atteint d'une pneumonie et hospitalisé depuis près d'une semaine à Ramallah (Cisjordanie), est en "excellente santé", a assuré samedi un responsable médical, même si sa date de sortie reste inconnue.
Les start-up africaines, à l'honneur au salon international VivaTech cette semaine à Paris, sont en pleine explosion et commencent à séduire les investisseurs, même si les sommes investies restent très loin des dépenses américaines ou européennes.
La Banque mondiale recense 443 incubateurs de start-up à travers le continent, alors qu'ils n'étaient encore qu'une dizaine au début de la décennie.
Un économiste de 64 ans, Ibrahima Kassory Fofana, membre du gouvernement sortant, a été nommé lundi Premier ministre de Guinée par le président Alpha Condé, selon un décret lu dans la soirée sur les médias d'Etat.
"Le président de la république, le professeur Alpha Condé, a signé lundi soir un décret portant nomination de M. Ibrahima Kassory Fofana (64 ans) en qualité de Premier ministre, chef du gouvernement", selon les termes du décret.