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Côte d’ivoire : l'ex-rébellion appelle à ne pas "s'accrocher" aux dates

Apr 02, 2010

Les Forces nouvelles, ex- rébellion ivoirienne, ont invité jeudi les Ivoiriens à ne pas " s'accrocher" aux dates en ce qui concerne le processus électoral.

Intervenant à l'issue d'une audience avec le président de la Commission électorale indépendante (CEI) Youssouf Bakayoko, le porte-parole de la délégation des Forces nouvelles Moussa Dosso a déploré les polémiques récurrentes liées aux dates de la reprise du contentieux et de d'organisation des élections.

"Il est dommage que l'on soit toujours porté sur les dates. Il faut laisser la CEI travailler en toute sérénité;elle fera une déclaration quand elle sera prête", a estimé M Dosso.

"La CEI sait ce qu'elle a à faire et elle se prononcera au moment venu", a-t-il ajouté en substance.

Le porte-parole de la délégation a par ailleurs exprimé le soutien du Secrétaire général des Forces nouvelles, le Premier ministre Guillaume Soro, au président de la CEI dans l'accomplissement de sa tache.

"La CEI se présente aujourd'hui comme un partenaire important dans la recherche de la paix et dans la résolution de la crise en Côte d'Ivoire", a-t-il conclu, notant que la recherche de solutions pour une sortie de crise réussie a été au centre de l'entretien de l'ex rébellion avec le responsable de la structure en charge de l'organisation des élections.

Outre le ministre de l'Industrie Moussa Dosso, la délégation des Forces nouvelles comprenait le poret-parole officiel du mouvement Affoussy Bamba et l'ancienne vice - présidente de la CEI Fatoumata Traoré Diop.

Le processus de sortie de crise en Côte d'Ivoire connaît des difficultés avec des récents accrocs entre le camp présidentiel et l'ex-rébellion sur les problèmes de la révision de la liste électorale et du désarmement.

Le Premier ministre Guillaume Soro et le Président Laurent Gbagbo se trouvent à Ouagadougou (Burkina Faso) où ils doivent rencontrer le Chef de l'Etat burkinabé Blaise Compaoré, faciliateur de la crise ivoirienne, en vue de lever les blocages.

L'élection présidentielle ivoirienne est censée garantir le retour définitif de la paix dans le pays après le conflit militaro- politique qui a éclaté dans le pays depuis 2002 entre une rébellion armée et l'armée gouvernementale.

Après plusieurs reports, le scrutin est prévu pour la période de fin avril à début mai. Cependant, cette date suscite encore des doutes dans l'opinion nationale au regard des divergences qui entrainent régulièrement des blocages du processus. – Xinhua
 

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