La France "réfléchit" à l'envoi de moyens humains et matériels supplémentaires en Afrique de l'Ouest pour lutter contre l'épidémie d'Ebola, ainsi qu'à l'instauration de contrôles sanitaires à l'arrivée des vols directs en provenance de Conakry, a annoncé lundi la ministre de la Santé Marisol Touraine.
"Nous allons réfléchir à l'envoi de professionnels de santé et de structures de soins et de traitement supplémentaires au-delà de celles qui ont déjà été annoncées", en Afrique de l'Ouest et "tout particulièrement en Guinée", a-t-elle déclaré à l'issue d'une réunion à l'Elysée.
"Nous réfléchissons à l'éventualité d'un développement des contrôles à l'arrivée des vols directs de Conakry (...) si la situation appelle ce type de mesure", a-t-elle ajouté, à l'issue de ce rendez-vous qui réunissait, outre le Premier ministre Manuel Valls, six membres du gouvernement autour de François Hollande.
"Lorsque ce sera le cas, nous vous informerons", a-t-elle enchaîné, promettant "la transparence" aux Français.
Pour l'heure, a-t-elle toutefois rappelé, "les contrôles importants se font à l'embarquement car c'est là que nous sommes absolument certains de pouvoir contrôler l'état de santé des personnes".
La "vigilance est extrême" sur le territoire national, a-t-elle par ailleurs assuré, soulignant qu'il n'y avait "aujourd'hui" aucun malade d'Ebola ou "cas suspect" en France.
"Le président de la République a souhaité marquer cette mobilisation forte du pays", a poursuivi la ministre de la Santé. – AfricaLog avec agence