Il y a 4 mois, on enregistrait des affrontements tragiques entre kpèlès et koniankés dans la Préfecture de N’Zérékoré. Il n’est de la fierté de personne de revenir sur le bilan macabre des rixes. Aujourd’hui, décision commune est prise d’oublier à jamais le passé en enterrant la hache de guerre.
C’est dans cet esprit que l’on a procédé à la signature le mardi 19 novembre à la signature d’un pacte de non agression entre les représentants des différentes communautés après que lecture du document ait été faite par le Porte-parole du Comité de réflexion et de rédaction.
Ce Comité a travaillé sans désemparer du 20 août au 6 novembre 2013 à travers des prises de contact avec les différents groupes sociaux vivant notamment à N’zérékoré. Les échanges ont abouti à l’élaboration du texte devant servir de pacte entre les différentes parties afin de la pacification définitivement de la région en mettant ainsi fin aux conflits sociaux dans la zone. Les différents intervenants ont tous milité en faveur de la cohabitation pacifique et de la paix durable. Le pacte consiste en un document de 9 pages de 25 articles.
La signature du document a eu lieu au cours d’une cérémonie qui avait pour cadre l’Ecole Normale des Instituteurs (ENI) et placée sous la présidence d’honneur du Gouverneur de la Région administrative de N’Zérékoré.
On notait la présence du patriarche de la ville, des Colonels Moussa Tiégboro Camara et Claude Pivi alias Koplan mais aussi, des autorités administratives, coutumières et religieuses venues d’autres ville de la forêt.
Les communautés de la région forestière sont estimées à 2.424.685 habitants répartis dans 7 préfectures. Ces communautés ont toujours vécu pacifiquement ensemble.
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