PGIRE 2 de l’OMVS bientôt une réalité
Nov 08, 2013
OMVS- Banque Mondiale: 240 millions de dollars mobilisés pour l’actualisation des instruments de sauvegarde. Une délégation de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) s’est récemment rendue dans la Capitale de l’Hexagone, en vue de négociations avec la Banque mondiale dans le cadre de la phase finale d’évaluation de la seconde phase du Programme de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PGIRE 2).
Conformément aux bonnes pratiques de classification de la Banque Mondiale, le programme PGIRE 2 est classé dans sa globalité, dans la catégorie d'évaluation environnementale A. Ce, compte-tenu des études sur les barrages hydroélectriques ainsi que des impacts attendus des activités hydro-agricoles et de la pêche.
Ainsi, au terme des échanges autour des aspects institutionnel, technique et fiduciaire d’une part, et d’autre part par rapport aux différents accords dudit projet entre délégation de l’OMVS que conduisait son Haut Commissaire, le Guinéen Kabiné Komara en compagnie d’autres hauts cadres de l’Organisation, et des responsables et experts de la Banque mondiale, la rencontre a abouti à des prêts et dons d’un montant global de 240,5 millions de dollars.
Des financements de 3 ordres d’accords de prêt IDA pour le Mali, la Mauritanie et le Sénégal et un accord de don à la Guinée pour un montant total de 212,5 millions USD, un accord de don du FEM (Fonds Mondial pour l’Environnement) et Fonds pour les pays moins avancés de 16 millions USD et une contribution des Etats membres de 12 millions USD au titre de la contrepartie.
Selon des observateurs, ces financements sont les premiers du genre consacré au développement local depuis la création de l'OMVS. Ils devront ainsi assurer le financement des activités de la 2e phase du Programme de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PGIRE) dans ses différentes composantes.
Il faut noter que la mise en œuvre du PGIRE 2 permettra le renforcement de l'intégration régionale des Etats membres, l’impulsion de la croissance et l'amélioration très sensible des conditions de vie des communautés.
D’une durée de 7 ans à partir de son démarrage prévu en janvier 2014, le projet PGIRE devrait par exemple, apporter une importante contribution pour la maintenance du barrage anti-sel de Diama au Sénégal, la réalisation des études de navigation sur le fleuve Sénégal et de barrages hydroélectriques.
Le programme se veut ambitieux pour l’essentiel notamment dans la réalisation et/ou la réhabilitation de périmètres irrigués villageois, de périmètres maraîchers, d’aménagements de bassins versants et de bas fonds, de construction d’infrastructures de débarquement et de conservation des pêcheries, d’aménagements d’étangs de pisciculture, de développement de projets pilotes dans le cadre de l’adaptation au changement climatique, etc.
En quittant la France, les membres de la délégation de l’OMVS ont apprécié : «ces négociations se sont déroulées dans un climat de confiance traduisant ainsi la crédibilité de notre organisation au niveau de nos partenaires financiers ».
Les eaux du fleuve et de ses affluents appartiennent aux quatre (4) pays membres que sont le Sénégal, le Mali, la Mauritanie et la Guinée. La création de l’OMVS remonte en 1972.
AfricaLog.com
