«Nous avons d’ores et déjà déploré les actes de violences survenus en marge d’une manifestation organisée le 27 février par l’opposition», déclare Philippe Lalliot. «Nous ne faisons pas pression sur un pays souverain. En revanche, nous affichons clairement les principes qui sont les nôtres» , précise-t-il.
Répondant aux questions des journalistes lors de son point de presse quotidien de ce 1er mars 2013, le porte-parole du Ministère français des Affaires étrangères a souligné la position de l’Hexagone face au dernier développement de la situation socio-politique en Guinée.
AfricaLog vous livre les propos du le porte-parole du Quai d’Orsay, Philippe Lalliot:
« – Des incidents ont éclaté entre des manifestants et les forces de l’ordre. Quelle est votre position?
– Philippe Lalliot : Nous avons d’ores et déjà déploré les actes de violences survenus en marge d’une manifestation organisée le 27 février par l’opposition, réclamant l’amélioration des conditions d’organisations du prochain scrutin législatif. Nous avons également appelé l’ensemble des acteurs politiques guinéens à faire preuve de retenue et à s’engager, sans délai et de bonne foi, dans le processus de dialogue politique. Seule la voix du dialogue permettra en effet de rétablir la confiance dans la perspective de la tenue des élections. Ces élections doivent être libres et transparentes.
– Avez-vous les moyens de faire pression sur le président?
– Philippe Lalliot : La question ne se pose pas en ces termes. Nous ne faisons pas pression sur un pays souverain. En revanche, nous affichons clairement les principes qui sont les nôtres : la condamnation de la violence, le respect du droit de manifester, l’engagement d’un dialogue de bonne foi, la tenue d’élections libres et transparentes. Je crois que le message est bien passé».
AfricaLog.com