Cette préoccupation est exprimée dans une déclaration datée du 2 mars et attribuée à la Présidente de la Commission de l’Union Africaine, Dr Nkosazana Dlamini-Zuma: «La Présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Dr Nkosazana Dlaminiâ€Zuma, suit avec une grave préoccupation la situation en République de Guinée, notamment les scènes de violence observées à Conakry lors et après les manifestations autorisées organisées par les partis politiques de l’opposition, les 27 et 28 février 2013, ainsi que la tension croissante qui en résulte.
La Présidente de la Commission note les désaccords qui existent entre le Gouvernement et les partis politiques de l’opposition sur le processus devant conduire à la tenue d'élections législatives libres, régulières et transparentes, qui permettront à la Guinée de conclure la transition entamée depuis 2008.
Elle souligne que les progrès accomplis sur le plan de la gouvernance économique doivent pouvoir stimuler un dialogue constructif entre le Gouvernement et l'opposition, dialogue qui seul permettra de surmonter les divergences actuelles et de créer les conditions de la tenue d'un scrutin législatif dont les résultats seront acceptés par tous les acteurs concernés.
Dans ce contexte, la Présidente de la Commission rappelle aux dirigeants politiques guinéens, aussi bien de la mouvance présidentielle que de l’opposition, la responsabilité qui leur incombe de préserver la paix et la quiétude dans leur pays et d’œuvrer à l'émergence du consensus nécessaire en vue de l'approfondissement du processus démocratique et du relèvement des défis socioâ€économiques de l'heure.
La Présidente de la Commission réitère la disponibilité de l’UA à soutenir un dialogue sincère entre les parties guinéennes pour faciliter une sortie heureuse de la crise actuelle.»
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