La journée du samedi 20 avril a été très chargée dans l’agenda du Président de la République. Il a, en effet, procédé aux lancements des travaux de réfection des voiries des Communes de Dixinn et de Matam.
Au cours de ses différentes interventions le Président a invité les citoyens de ces différentes Communes à se faire enrôler car, a-t-il martelé, «les élections législatives auront bel et bien lieu le 30 juin», objet de son décret du dimanche 14 avril.
Afin que des infrastructures continuent à être réalisées donc, «pour que nous puissions continuer à travailler et qu’on puisse avoir beaucoup d’investissements, il faut que la transition finisse», a-t-il conseillé.
Soulignant que «la Guinée est promise à un grand avenir», le Chef de l’Etat a assuré que «s’il plaît à Dieu, tous les changements vont venir». Toutefois, pour y parvenir, estime-t-il, «il faut que nous sortions de la transition. Il faut que nous finissions les élections législatives».
Le Président de la République a tenu à faire remarquer que «jusqu’à présent la CENI avait proposé des dates que je n’ai jamais entérinées». C’est pourquoi, devait-il rectifier, «les élections n’ont jamais été reportées en Guinée, contrairement à ce que certains journaux internationaux disent».
Pour lui, «pour que l’élection soit reportée, faudrait-il que je prenne un décret». Et il rappelle: «la CENI propose mais, c’est le Président qui décide», comme ce fut le cas avec l’acte du 14 avril: «cette fois, j’ai pris le décret et les élections auront lieu» avant de demander: «maintenant, je vous demande de vous faire tous enrôler».
Sur la raison de son décret convoquant le corps électoral pour le scrutin législatif du 30 juin, Pr. Alpha Condé avance: «parce que la Communauté internationale a décidé de nous accompagner, de sécuriser les élections pour qu’elles soient parmi les plus sécurisées, les plus transparentes, les plus démocratiques en Afrique».
Et l’homme d’inviter à l’entente: «je vous prie de vous entendre, de vous donner la main. La Guinée appartient à tous les Guinéens. Un pays ne peut pas se construire s’il n’est pas en paix. Nous avons besoin de la paix, nous avons besoin de la tranquillité. Nous avons besoin de l’unité», a-t-il conclu.
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