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Les exigences de l’opposition pour participer au dialogue

Jun 23, 2013
Les exigences de l’opposition pour participer au dialogue

L’opposition exige que «des conditions normales de sécurité soient assurées pour les leaders politiques». En plus de la conférence de presse, l’opposition soutient à travers une déclaration, sa position de suspendre sa participation au dialogue politique actuellement en cours, mais suspendu en raison de la résolution de certains problèmes posés par les parties prenantes. Elle exige «des conditions normales de sécurité soient assurées pour les leaders politiques» ainsi qu’une «poursuite des commanditaires et coupables de ces violences».

Toutefois, l’ADP, le Collectif, le CDR et le FDP entendent respecter les différents «engagements pris pour le maintien d’un climat de paix» et disent continuer «à œuvrer pour consolider les acquis du dialogue inter-guinéen en cours».

L’opposition indexe «les forces de sécurité» de fouler «au sol l’engagement du Gouvernement à faire cesser les harcèlements et les différences de traitement dont sont victimes les dirigeants de l’opposition».

Avec pour argument les échauffourées qui ont émaillé le retour de Cellou Dalein Diallo, Président de l’UFDG du tribunal de première instance de Dixinn, le mercredi 19 juin dernier, suite à la plainte contre lui de Malick Sankhon, les leaders de cette mouvance accusent «des loubards débarqués par des véhicules affrétés à cet effet et épaulés par les forces de police ont ensuite encerclé son domicile en tirant des balles réelles et en y projetant une pluie de gaz lacrymogène et de pierres».

Dans leur déclaration, «l’ADP, le Collectif, le CDR et le FDP déplorent et condamnent énergiquement ces actes de violences et expriment leur vive compassion et leur solidarité pleine et entière à l’endroit de El Hadj Cellou Dalein Diallo, à sa famille, à l’UFDG ainsi qu’à toutes les victimes de ces actes de provocation et de barbarie d’un autre âge».

Par voie de conséquence, «l’opposition républicaine décide de suspendre sa participation au dialogue inter-guinéen jusqu’à ce que des conditions normales de sécurité soient assurées pour les leaders politiques et que les entraves de tous genres au libre exercice de leurs activités soient effectivement levées».

Par ailleurs, «elle exige instamment la poursuite des commanditaires et coupables de ces violences afin qu’il soit mis un terme définitif à l’impunité qui a toujours caractérisé le traitement des exactions des forces de l’ordre devenues récurrentes ces dernières années».

Avant d’appeler leurs militants à la vigilance, «l’ADP, le Collectif, le CDR et le FDP remercient les Ambassadeurs des USA et de la France ainsi que le Délégué de l’Union Européenne et l’ensemble de la communauté internationale pour leur soutien total à l’occasion de ces tristes évènements».

Le Facilitateur international a regagné Conakry et a eu ses premiers entretiens avec le leader de l’UFDG afin de sauver les meubles.

On se souvient encore des propos optimistes de Saïd Djinnit lors de la clôture du premier round du dialogue politique. Il avait exprimé son souhait de voir des compromis dynamiques, du fait qu’il y a eu beaucoup d’avancées au point «qu’il n’est pas permis de ne pas espérer. Il faut pouvoir espérer que les choses continuent à aller bien, pour que les élections aient lieu, qu’elles soient ouvertes à tous ce qui veulent y prendre part dans les conditions d’équité, de transparence que la Communauté internationale accompagnera très volontiers».

Le diplomate onusien avait pourtant prévenu: «Il reste du travail à faire, puisqu’il a été convenu par le dialogue que les facilitateurs continueraient à engager toutes les parties prenantes, à savoir la mouvance, l’opposition ainsi que la CENI et d’autres parties prenantes, dans le cadre du suivi de ce qui a été convenu et dans le cadre du suivi sur les questions qui n’ont pas eu encore un accord complet.»

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