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La secrétaire d'Etat française au Commerce extérieur souhaite que les entreprises françaises développent leurs activités en Côte d'Ivoire

Feb 27, 2009

La secrétaire d'Etat française au Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, a souhaité jeudi à Abidjan que les entreprises françaises développent leurs activités en Côte d'Ivoire, où sont enregistrés selon elle des "signes de normalisation".

"Il y a 360.000 emplois ivoiriens qui dépendent des entreprises françaises déjà implantées. Nous avons bien l'intention de les développer", a déclaré Mme Idrac lors d'une visite au Port autonome d'Abidjan (PAA), évoquant "des signes positifs" d'une normalisation dans le pays en crise depuis la tentative de coup d'Etat de 2002.

"Nous avons de très grandes entreprises déjà implantées (...) qui souhaitent un retour de petites et moyennes entreprises françaises, grâce à une amélioration du climat des affaires et à la reconstruction (du pays) déjà engagée", a-t-elle ajouté.

"Nous sommes très attentifs à tous les signes positifs. Les entreprises françaises sur place s'en réjouissent (...) et souhaitent qu'il y en ait d'autres de manière à ce que le climat des affaires, le droit et la fiscalité puissent permettre des investissements", a poursuivi la secrétaire d'Etat arrivée mercredi en Côte d'Ivoire.

La France, ancienne puissance coloniale, demeure le premier partenaire commercial de la Côte d'Ivoire et est en tête des investisseurs étrangers en 2007 dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, selon la mission économique à l'ambassade de France à Abidjan.

Ses 600 entreprises représentent en chiffre d'affaires 30% du PIB de la Côte d'Ivoire.

Après les violentes manifestations antifrançaises de novembre 2004 menées par les "patriotes" partisans du président ivoirien Laurent Gbagbo, de nombreux petits patrons français sont partis, et environ 150 petites et moyennes entreprises ont fermé définitivement, tandis que les grands groupes français (Bouygues, Bolloré, Orange et Air France notamment) sont restés dans le pays.

Ces violences avaient également entraîné l'évacuation par l'armée française de 8.000 ressortissants étrangers. - AFP

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