Au total 21 militaires et une douzaine de civil ont arrêtés et punis dimanche par le gouverneur de la ville de Conakry, commandant Sékou Camara, sur instruction du haut commandement militaire guinéen.
Ces fautifs ont été présentés à la presse dans les locaux du gouvernorat en présence d’une délégation du haut commandement militaire conduit par le chef d’état-major, général adjoint des Forces armées, Aboubacar Sidiki Camara.
Selon le gouverneur, les personnes incriminées ont été appréhendées en flagrant délit de troubles à l’ordre social, d’indiscipline et de sabotage de la loi relative à l’instauration de l’ordre public en Guinée.
Il a expliqué que les militaires arrêtés faisaient usage de leurs armes, tiraient pêle-mêle des coups de feu sans raison valable pour simplement troubler le calme des populations.
Quant aux civils, ils ont été arrêtés pour des actes de vandalisme, de pillages et de vols de biens d’autrui.
Ces actes contraires à l’esprit des lois en vigueur sont sévèrement condamnables surtout en cette période d’état d’urgence décreté par le gouvernement pour faire revenir l’ordre dans la cité suite aux violentes manifestations enregistrées au lendemain de la proclamation des résultats provisoires globaux par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le 15 novembre.
"Ils sont rentrés dans les quartiers tirer pour troubler la quiétude des paisibles citoyens. Chose plus grave, certains parmi eux ont profité de cette situation pour piller les magasins et d’autres biens de la population. C’est pour ces motifs qu’ils ont été mis aux arrêts", a précisé le gouverneur. - Xinhua