17H00 - Il reste le "chef" - Kadhafi dit qu'il restera en Libye en "chef de la révolution". "Mouammar Kadhafi n'a pas de poste officiel pour qu'il en démissionne. Mouammar Kadhafi est le chef de la révolution, synonyme de sacrifices jusqu'à la fin des jours. C'est mon pays, celui de mes parents et des ancêtres".
De hauts responsables libyens, ministres, diplomates, militaires ont démissionné ou fait défection au régime de Mouammar Kadhafi pour marquer leur opposition à la répression sanglante contre les manifestants.
16H55 - MOUAMMAR KADHAFI S'EXPRIME EN DIRECT A LA TELEVISION LIBYENNE
16H37 - Appel à armer les manifestants - La presse américaine appelle, dans plusieurs éditoriaux, les pays occidentaux à armer les manifestants libyens et à traduire en justice les dirigeants de Tripoli. "Les Etats-Unis et l'Europe doivent faire beaucoup plus pour aider le peuple libyen à mettre un terme à la dictature de Kadhafi", écrit le Wall Street Journal, qui préconise de menacer l'armée de l'air libyenne de bombarder ses bases aériennes si elle continue sa répression. "On ne doit pas non plus exclure d'armer les manifestants".
Appels à des sanctions contre le régime Kadhafi
16H25 - Avertissement et menace d'embargo - Le sénateur américain John Kerry avertit Mouammar Kadhafi des "conséquences" concrètes de la répression qu'il exerce sur les manifestants. "L'utilisation brutale de la force par le gouvernement de Kadhafi devrait signifier la fin du régime lui-même", estime le sénateur, qui menace aussi de poursuites pour crimes de guerre. Il demande à l'ONU de "condamner la violence et d'envisager des sanctions temporaires, y compris un embargo sur les armes".
16H16 - Corridor humanitaire? - Le Conseil national de l'ordre des médecins tunisiens (CNOM) lance un appel à la communauté internationale afin de mettre en place "un couloir sanitaire pour évacuer les blessés"
16H05 - Solidarité à Paris - Quelque 150 manifestants se sont rassemblés devant l'ambassade de Libye. "Kadhafi assassin", "on veut qu'il parte", "on veut la tête de l'assassin", scandent les manifestants.
15H55 - Morgue improvisée à Tripoli - "Une morgue a été aménagée dans une école, qui se trouve à côté de l'hôpital principal Sebiaa. Elle a une capacité de 450 cadavres", a déclaré à l'AFP Souhayr Belhassen, présidente de la Fédération internationale des Ligues de droits de l'Homme (FIDH).
15H49 - Nouveau bilan - La répression a fait au moins 62 morts à Tripoli depuis dimanche, selon un nouveau bilan de l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch, qui a compilé les sources de deux hôpitaux.
15H35 - Afflux en Tunisie - Plus d'un millier de Tunisiens mais aussi de Libyens fuient la Libye pour gagner la Tunisie par le principal poste-frontalier de Ras-Jdir. Selon des sources concordantes, plus de 4.000 Tunisiens établis en Libye ont fui le pays depuis dimanche, par voies aériennes et terrestres.
15H25 - LE CONSEIL DE SECURITE DE L'ONU ENTAME A NEW YORK UNE REUNION SUR LA SITUATION EN LIBYE
15H20 - Flambée de l'or noir - Les prix du pétrole s'envolent de 8% à l'ouverture à New York, le marché s'inquiétant des prochains développements en Libye, producteur incontournable de pétrole.
15H13 - Adresse au peuple - Mouammar Kadhafi a prévu de s'adresser au peuple "dans peu de temps", annonce la télévision officielle libyenne.
15H00 - Scandalisée - La France, par la voix de son ministre français des Affaires européennes, se dit "scandalisée par l'usage éhonté de la force" en Libye. "Comme dans le monde arabe, nous sommes bouleversés par les violences et les souffrances infligées au peuple libyen. (...) Ces massacres ne peuvent être commis impunément".
14H38 - Lâchages en série - La liste des défections de représentants libyens s'allonge. Dernier en date, l'ambassadeur aux Etats-Unis, Ali Aujali, qui refuse de servir "une dictature".
14H30 - Rapatriements - L'Allemagne a envoyé un avion de ligne et deux avions militaires pour rapatrier ses ressortissants. 400 Allemands se trouvent encore sur place. Les Pays-Bas dépêchent un avion militaire à Tripoli. Le Portugal continue à évacuer ses ressortissants, par vol militaire depuis Tripoli et par bateau depuis Benghazi.
14H23 - Evacuation par tanker - La Grèce a demandé à un tanker grec de faire escale dans le port de Ra's Lanuf, près de Syrte en Libye, pour évacuer des ressortissants grecs désirant quitter le pays. Environ300 Grecs se trouvent en Libye.
14H13 - Plus de pétrole de Repsol, moins de gaz d'ENI - La compagnie pétrolière espagnole Repsol suspend sa production de pétrole et le groupe gazier italien ENI a ralenti ses livraisons de gaz libyen.
13H55 - A Benghazi - Le calme est revenu dans cette ville de l'est, épicentre de la révolte. "Il n'y a plus d'affrontements depuis lundi soir. L'armée et les manifestants ont fait tomber la Katiba Fadil Bouaamar, la caserne de la garde présidentielle", explique par téléphone Oussama. Il fait état d'un bilan ne pouvant être confirmé de 160 habitants tués. Une autre habitante, Mayar, affirme "J'ai vu de mes propres yeux des personnes armées qui descendent des ambulances et qui tirent sur la foule". Elle évoque un chiffre de 700 blessés dans les hôpitaux.
13H51 - Aéroport bombardé - Les pistes de l'aéroport de Benghazi, la deuxième ville du pays à 1.000 km à l'Est de Tripoli, ont été bombardées, rendant impossible l'aterrissage d'avions de la compagnie EgyptAir prévus pour rapatrier des Egyptiens, déclare le chef de la diplomatie égyptienne, Ahmad Aboul Gheit.
Evacuations
13H31 - "Appels de détresse" - Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) propose à la mission libyenne à Genève une aide humanitaire d'urgence. "Nous avons reçu des appels à l'aide, des appels de détresse sur notre site internet, par Facebook et par téléphone depuis la Libye", a indiqué un porte-parole du CICR. Pour l'instant, seul le Croissant-Rouge libyen est autorisé à travailler en Libye. Le CICR n'a pas de bureau sur place.
13H23 - Les Egyptiens fuient - Des milliers de travailleurs égyptiens fuient ou tentent de fuir la Libye. "Quelque 10.000 Egyptiens sont actuellement en attente d'être évacués au poste frontière de Saloum," 750 km à l'ouest d'Alexandrie, indique à l'AFP une source égyptienne. Hier, 5.000 Egyptiens étaient partis. Près d'un million et demi d'Egyptiens vivent en Libye.
13H04 - L'Arabie saoudite rassure - Le royaume saoudien se dit prêt à faire face à tout risque de pénurie de pétrole. "Le marché sait que l'Arabie saoudite a une bonne capacité excédentaire et y a eu recours lorsque cela s'est avéré nécessaire par le passé", affirme le vice-ministre du Pétrole Abdelaziz ben Salman à la chaîne financière américaine CNBC.
12H59 - La Russie a peur des "fanatiques" - Pour le président russe Dmitri Medvedev certains pays arabes risquent de "se désintégrer en petits morceaux" et les troubles d'y amener des "fanatiques" au pouvoir.
12H40 - 10 milliards de dollars en jeu - Les révoltes en Libye et dans le monde arabe pourraient coûter cher à Moscou. La Russie risque de perdre jusqu'à 10 milliards de dollars (7,4 milliards d'euros) de ventes d'armes, selon un responsable. La Russie, l'un des leaders mondiaux des ventes d'armes, compte parmi ses principaux clients des pays arabes comme la Libye, le Yémen et l'Egypte.
12H35 - Mauvaise note - Après Fitch, l'agence de notation financière Standard and Poor's abaisse d'un cran la note souveraine de la Libye, de A- à BBB+. Elle estime que la révolte contre le régime Kadhafi devrait "persister" et envisage une nouvelle dégradation dans les trois mois.
12H31 - PARIS ENVOIE TROIS AVIONS A TRIPOLI POUR EVACUER DES FRANCAIS - Deux Airbus militaires A310 et un Airbus A340 doivent rapatrier les Français "dont la présence dans le pays n'est pas indispensable", a dit la chef de la diplomatie Michèle Alliot-Marie. Il y a actuellement entre 500 et 550 Français en Libye.
12H22 - Réunion de crise à Rome - Silvio Berlusconi a convoqué ses ministres pour une réunion en fin d'après-midi. L'Italie, principal partenaire commercial de la Libye, craint notamment un afflux d'immigrés clandestins. Rome a ordonné dès lundi soir un rehaussement de l'état d'alerte de ses bases militaires aériennes et a décidé de déployer deux frégates dans le canal de Sicile séparant le pays des côtes de la Libye, distantes d'à peine 340 km.
12H10 - Nouvelles violences - La présidente de la Fédération internationale des Ligues de droits de l'Homme (FIDH) Souhayr Belhassen indique avoir reçu des informations en ce sens ce matin de la Ligue Libyenne des droits de l'Homme. "Les milices, les forces de sécurité fidèles à Kadhafi sévissent de façon terrible, cassent les portes, pillent", a-t-elle indiqué. "Il est impossible de retirer les corps dans les rues, on se fait tirer dessus". Des habitants joints par l'AFP ont en revanche indiqué que la situation était calme dans plusieurs quartiers de la capitale, dont celui de Tajoura.
Avertissement de l'ONU
11H14 - L'Opep aux vannes - L'Organisation des pays exportateurs de pétrole surveille la situation en Libye, un de ses principaux membres, et se dit prête à réagir, c'est à dire à augmenter sa production, "si cela s'avérait nécessaire", indique à Ryad le ministre du Pétrole des Emirats arabes unis Mohamed ben Zaën al-Hameli.
11H05 - Crimes contre l'humanité? - L'ONU avertit les autorités libyennes que "les attaques systématiques contre la population civile pourraient être assimilées à des crimes contre l'humanité", déclare sa haut commissaire aux droits de l'Homme Navi Pillay.
10H42 - Enquête internationale - La haut commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Navi Pillay exige l'ouverture d'une "enquête internationale indépendante" sur les violences en Libye et demande l'"arrêt immédiat des graves violations des droits de l'Homme commises par les autorités libyennes".
10H35 - Des Chinois pillés - Pékin demande à Tripoli d'assurer la sécurité des Chinois en Libye. La Chine proteste contre l'attaque par des pillards d'un chantier dans l'est du pays où travaillaient un millier de ses ouvriers. Les voleurs ont emporté notamment des bagages et des ordinateurs, sans faire de blessés. Quelque 30.000 Chinois se trouvent en Libye.
10H20 - "Ennemi de Dieu" - Une centaine de personnes ont pénétré de force au consulat de Libye à Dubaï. Ils ont arraché et brisé des portraits de Kadhafi. "Il n'y a de Dieu que Dieu, Kadhafi est l'ennemi de Dieu", "le peuple veut la chute du régime", ont scandé les manifestants, en majorité de nationalité libyenne.
10H06 - L'OCI dénonce - L'Organisation de la conférence islamique dénonce "une catastrophe humaine contraire aux valeurs de l'islam et de l'humanité" et fait état d'un "nombre considérable de décès et de blessés", dans un communiqué publié à Jeddah.
10H01 - Le Qatar condamne - Le petit royaume du Golfe condamne le recours "à l'aviation et aux armes à feu contre les civils" ainsi que "le silence de la communauté internationale". Le Qatar est le siège de la télévision Al-Jazira, très suivie au Proche et Moyen-Orient pour sa couverture extensive des révoltes populaires dans la région.
09H50 - Frontière - L'armée égyptienne renforce sa présence à la frontière avec la Libye pour assurer notamment le retour des ressortissants égyptiens fuyant le pays, indique à l'AFP une source sécuritaire au Caire.
09H26 - En urgence - La Ligue arabe va tenir une réunion d'urgence dans l'après-midi sur la Libye.
09H20 - Réunion à l'ONU - Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir aujourd'hui pour examiner la crise en Libye, qui suscite une inquiétude croissante des pays occidentaux.
09H00 - "Mensonges" - La télévision officielle libyenne dément des informations sur des "massacres" contre les manifestants anti-régime. "Ils disent qu'il y a des massacres dans plusieurs villes, villages et quartiers en Libye. Nous devons lutter contre ces rumeurs et mensonges qui font partie d'une guerre psychologique", est-il écrit sur un bandeau rouge qui passe sur la télévision Al-Jamahiriya.
EN DIRECT - Le numéro un libyen Mouammar Kadhafi a pour la première fois depuis le début des troubles fait une apparition "en direct" à la télévision d'Etat après une journée de violences dans la capitale Tripoli. L'insurrection a gagné du terrain dans le pays, où plusieurs villes sont contrôlées par des opposants. La Fédération internationale des Ligues de droits de l'Homme (FIDH) a avancé un bilan global de "300 à 400 morts".