21H00 GMT: Les casques bleus tuent cinq soldats pro-Gbagbo à Abidjan. Des casques bleus de l'Onu ont tué au moins cinq soldats fidèles au président sortant Laurent Gbagbo lors d’un accrochage à Abidjan, révèle un document interne aux Nations unies dont l’agence Reuters a eu connaissance vendredi.
20H30 GMT : Le camp Gbagbo affirme avoir repoussé l'offensive des pro-Ouattara. Le camp du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a repoussé vendredi une offensive des forces de son rival Alassane Ouattara sur le palais présidentiel et la résidence de M. Gbagbo à Abidjan, a affirmé le porte-parole de son gouvernement Ahoua Don Mello.
"L'offensive sur le palais présidentiel a été repoussée, l'offensive sur la radio a été repoussée, l'offensive sur la RTI (télévision) a réussi jusqu'à (vendredi) 06H00 (locales et GMT) et à 07H30, ils ont été dégagés", a-t-il assuré.
"Enfin, la tentative de prise de la résidence (de M. Gbagbo) a été un échec total", a-t-il poursuivi. "Abidjan est imprenable, la tentative a échoué", a affirmé M. Ahoua.
20H10 GMT : Paris appelle Gbagbo à "se retirer immédiatement". La France a appelé vendredi Laurent Gbagbo, à "se retirer immédiatement, à faire cesser les violences et à céder le pouvoir pacifiquement au président (élu Alassane) Ouattara".
Nicolas Sarkozy s'est également entretenu en fin d'après-midi au téléphone avec M. Ouattara sur la situation dans son pays et pour le tenir "informé" de la réunion qu'il a présidée avec le Premier ministre François Fillon et les ministres des Affaires étrangères Alain Juppé et de la Défense Gérard Longuet.
20H00 GMT: Sarkozy s'est entretenu vendredi avac Ouattara.
18H30 GMT: Les USA appellent l'ONU et la France à protéger les civils. Les Etats-Unis ont appelé vendredi "les forces de l'ONU et de la France" à agir afin de protéger les civils en Côte d'Ivoire, où Washington réclame le départ immédiat de Laurent Gbagbo.
18H00 GMT : Gbagbo "à sa résidence" d'Abidjan. Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo "est à sa résidence (d'Abidjan) avec toute la famille réunie", a affirmé vendredi le porte-parole de son gouvernement, Ahoua Don Mello, démentant les rumeurs évoquant son départ.
"Il est à sa résidence avec évidemment son épouse (Simone Gbagbo) et toute la famille réunie", a-t-il déclaré.
Interrogé sur les rumeurs sur un éventuel exil de M. Gbagbo, le porte-parole a assuré: "il est mieux accepté en Côte d'Ivoire que partout ailleurs".
"Il a été élu par les Ivoiriens et l'autre par la communauté internationale", a poursuivi M. Don Mello, en référence à Alassane Ouattara, dont les forces combattent celles de M. Gbagbo dans Abidjan depuis jeudi.
"Il est dans un esprit de responsabilité", a-t-il encore déclaré, réaffirmant que "toute tentative de recherche de solution par la force est sans issue".
D'intenses combats avaient fait rage depuis jeudi soir autour de la résidence de M. Gbagbo, dans le quartier de Cocody (nord), ainsi que dans le secteur du palais présidentiel, dans le quartier du Plateau (centre), avant une nette baisse d'intensité des tirs dans l'après-midi.
18H00 GMT : Charles Blé Goudé parle. "Le président Gbagbo se porte bien, il a le moral haut", a assuré Charles Blé Goudé, leader des "jeunes patriotes", fervents partisans du président sortant.
"Il a toujours tendu la main (pour un dialogue), il est dans cet état d'esprit. Aujourd'hui, j'ai échangé avec lui au téléphone", a-t-il précisé, affirmant être "à Abidjan".
"Je garde la sérénité, j'ai un grand espoir que la Côte d'Ivoire puisse être sauvée d'une guerre civile", a-t-il souligné.
17H50 GMT: 700 étrangers au camp des forces françaises. Quelque 700 ressortissants français et autres étrangers ont rejoint jeudi et vendredi le camp militaire français de Port-Bouët, près d'Abidjan où les combats ont fait rage entre fidèles de Laurent Gbagbo et d'Alassane Ouattara, a indiqué l'état-major des armées.
17H30 GMT: Ban Ki-moon appelle Laurent Gbagbo à se retirer. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a appelé vendredi le président sortant de Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo à céder le pouvoir à son adversaire Alassane Ouattara et a enjoint les deux camps à faire preuve de retenue, lors d'une conférence de presse à Nairobi.
"Je renouvelle mon appel à M. Gbagbo pour qu'il se retire afin d'éviter de nouvelles violences et à transférer immédiatement le pouvoir au vainqueur légitime de l'élection, le président Ouattara", a déclaré M. Ban.
17H15 GMT: Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo était vendredi en fin d'après-midi toujours à Abidjan, probablement dans la résidence présidentielle ivoirienne, a-t-on appris auprès de responsables français s'exprimant sous couvert d'anonymat.
"Il est dans sa résidence avec sa garde républicaine", a indiqué à l'AFP l'un de ces responsables. Les forces de Alassane Ouattara "encerclent" cette résidence, a-t-il précisé.
"On a pratiquement la certitude qu'il est à Abidjan dans sa résidence", a déclaré un autre responsable français, toujours sous le couvert d'anonymat.
"Pour nous il n'est pas au Palais (présidentiel) qui aurait été abandonné. On ne l'a pas vu mais il y a de fortes présomptions qu'il serait encore à la résidence. Il y a des tirs sporadiques au mortier dans le coin de la résidence. Les informations sont très confuses", a-t-il ajouté.
16H50 GMT - La Cédéao appelle Gbagbo à partir. La Cédéao "appelle M. Laurent Gbagbo à mettre fin aux souffrances de son pays et de son peuple maintenant en cédant le pouvoir immédiatement à M.
Alassane Ouattara", écrit la Cédéao dans un communiqué.
16H45 GMT: Les troupes d'élite de Gbagbo opposent une résistance acharnée aux combattants pro-Ouattara autour de sa résidence et du palais présidentiel.
16H30 GMT : L'Onuci prête à "faciliter" le départ de Gbagbo s'il le souhaite. La Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) est "prête à faciliter" le départ du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo "si tel était son souhait", a indiqué vendredi le porte-parole de la mission onusienne Hamadoun Touré.
"Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, lors de discussions avec des proches de Laurent Gbagbo, a fait part de sa disponibilité à faciliter son départ si tel était son souhait", a-t-il déclaré.
"L'offre date de jeudi, ils (les proches de M. Gbagbo) n'ont pas encore réagi", a-t-il assuré.
15H45 GMT: Un proche de Gbagbo se dit "certain" qu'il "gagnera la bataille". Le secrétaire d'Etat chargé des victimes de guerre du gouvernement Gbagbo, Charles Rodel Dosso, se dit persuadé que celui-ci "gagnera la bataille pour le contrôle d'Abidjan."
M. Dosso qui intervenait vendredi dans la mi-journée sur la radio onusienne a affirmé que "Gbagbo va sortir victorieux de cette situation".
"Laurent Gbagbo n'est allé se réfugier nulle part. Il est à Abidjan, à sa résidence", a-t-il fait savoir.
15H30 GMT: Ouattara rouvre les frontières aériennes. Le gouvernement d'Alassane Ouattara a annoncé vendredi la réouverture des frontières aériennes de la Côte d'Ivoire, mais maintenu le bouclage des frontières terrestres et maritimes. L'annonce émane du ministère de l'Intérieur du gouvernement mis en place par Ouattara, reconnu vainqueur du second tour de l'élection présidentielle du 28 novembre dernier par les Nations unies.
Son administration avait ordonné jeudi la fermeture jusqu'à nouvel ordre des frontières terrestres, aériennes et maritimes du pays.
14H30 GMT: Gbagbo n’est pas capable de résister longtemps selon le camp Ouattara. Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, dont les troupes résistent vendredi avec acharnement contre les combattants de son rival Alassane Ouattara à Abidjan, «s'engage dans une voie sans issue» et «il est condamné à être «dégagé» », a affirmé Anne Ouloto, porte-parole de M. Ouattara.
«Je ne crois pas que Laurent Gbagbo soit capable de résister plus longtemps, avec toutes les défections dans ses rangs. Il a un instinct suicidaire, il s'engage dans une voie sans issue et il est condamné à être «dégagé» », a ajouté la porte-parole du président reconnu par la communauté internationale.
«S'il veut prendre le maquis, il sera traité comme un maquisard. Il vaut mieux qu'il se rende», a-t-elle ajouté, se refusant à évoquer la situation militaire sur le terrain.
13H20 GMT: Gbagbo n’abdiquera pas. Gbagbo a exclu "d'abdiquer ou de se rendre à un quelconque rebelle", a dit un de ses conseiller. Ceci est confirmé par la déclaration vendredi d'un de ses amis les plus proches, l’ancien responsable socialiste français Guy Labertit: Gbagbo "ne démissionnera" pas, il se trouve à sa résidence ou au palais présidentiel, "il n`en sortira pas vivant".
Guy Labertit estime que l'épouse de Laurent Gbagbo, Simone, est toujours avec lui. "Ils sont ensemble", a-t-il dit. Et il s'est montré très sceptique sur des informations faisant état d'un possible départ de Mme Gbagbo vers le Bénin.
13H00 GMT: L'UA demande à Gbagbo de céder immédiatement le pouvoir. L'Union africaine a demandé vendredi au président sortant de Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo de "céder immédiatement le pouvoir" à son rival Alassane Ouattara dont les troupes tentent de le déloger à Abidjan.
12H30 GMT: Laurent Gbagbo ne va pas se rendre, dit un conseiller. "Laurent Gbagbo ne va pas se rendre, il n'y aura pas de reddition. Il est hors de question qu'il se rende ou qu'il abdique", a-t-il dit à Reuters, joint par téléphone à Paris.
Toussaint Alain affirme que les fidèles de Laurent Gbagbo ont réussi à repousser dans la nuit les forces d'Alassane Ouattara et qu'ils effectuaient en fin de matinée des "opérations de ratissage" autour de la résidence.
Il a ajouté que la garde républicaine et des jeunes en armes partisans du président sortant avaient repris au petit matin le siège de la radiotélévision ivoirienne (RTI) et que Gbagbo n'entendait pas céder "à un coup d'Etat post-électoral de Alassane Ouattara, qui est soutenu par une coalition internationale".
Pour Ali Coulibaly, l'ambassadeur de Côte d'Ivoire en France nommé par Ouattara, Gbagbo donne le sentiment de vouloir "mourir en héros, la cause est totalement indéfendable, ça n'en vaut pas la peine".
11H50 GMT : La bataille d'Abidjan fait rage. les troupes d'élite de Laurent Gbagbo opposent une résistance acharnée aux combattants de son rival Alassane Ouattara à Abidjan. Le président sortant a exclu "d'abdiquer ou de se rendre à un quelconque rebelle" et a dénoncé un "coup d'Etat".
"Ca n'arrête pas de tirer. Les hommes de Gbagbo résistent sur l'ensemble de leurs positions", a rapporté un habitant.
06H00 GMT: Les forces pro-Ouattara donnent l'assaut au palais présidentiel. Des combats à l'arme lourde ont toujours lieu à Abidjan, vendredi matin, entre les partisans du président élu Alassane Ouattara et les forces fidèles à Laurent Gbagbo qui refuse de quitter le pouvoir depuis novembre dernier. Des milliers d'hommes s'affrontent dans le quartier de Cocody, alors que la capitale économique ivoirienne est le théâtre de scènes de pillage.
03H00 GMT: Intenses combats à Abidjan autour des derniers bastions de Gbagbo. Laurent Gbagbo n'a toutefois "manifesté aucune intention de céder le pouvoir", a déclaré un porte-parole de M. Ouattara, Patrick Achi. "Je pense qu'il ne verra pas que la partie est terminée, parce qu'il pense vraiment que Dieu va le sauver (...) Gbagbo se trouve chez lui, j'en suis certain. Il n'est allé nulle part."
02H40 GMT: Les forces fidèles à Alassane Ouattara ont attaqué la résidence du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo à Abidjan, a annoncé vendredi un porte-parole du gouvernement de Ouattara. «Il y a de la résistance, mais elle est attaquée», a déclaré Patrick Achi, interrogé par Reuters.
Un peu plus tôt, les forces fidèles à Alassane Ouattara s'étaient emparées de la Radio télévision ivoirienne (RTI), a annoncé vendredi le porte-parole de son gouvernement.
Plus tôt dans la soirée, Alassane Ouattara avait annoncé que ses forces étaient «aux portes» d'Abidjan, après une progression rapide visant à évincer son rival, le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo. Ouattara, considéré par la quasi-totalité de la communauté internationale comme le vainqueur du scrutin présidentiel du 28 novembre, a appelé les derniers partisans de Gbagbo à se rallier à lui pour éviter «de nouvelles souffrances aux populations».
01H40 GMT: Combats à l'arme lourde dans le quartier du palais présidentiel. Des combats à l'arme lourde se déroulaient dans la nuit de jeudi à vendredi à Abidjan dans le quartier du Plateau, abritant le palais présidentiel, symbole du pouvoir du président sortant Laurent Gbagbo, ont constaté des journalistes de l'AFP.
01H30 GMT: Les forces pro-Ouattara affirment avoir pris la TV d'Etat à Abidjan. Les forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara, ont pris le contrôle de la télévision d'Etat RTI à Abidjan, a affirmé vendredi à l'AFP le porte-parole du ministère de la Défense de M. Ouattara, le capitaine Léon Kouakou Alla.
"Nous nous sommes emparés de la RTI, les Forces républicaines sont à la RTI", a-t-il précisé.
Plusieurs habitants interrogés par l'AFP dans la soirée ont confirmé la coupure du signal.
Des combats à l'arme lourde étaient livrés dans la nuit dans le périmètre de la résidence du président sortant Laurent Gbagbo, en plein quartier chic de Cocody, qui abrite le siège de la RTI.
M. Gbagbo "doit partir, c'est l'objectif à atteindre. Donc on doit s'emparer du palais présidentiel au quartier du Plateau (centre) et de la résidence présidentielle de Cocody", a ajouté le capitaine Alla.
Fidèle à lui-même, Laurent Gbagbo n'a pas respecté l'ultimatum lancé par Guillaume Soro et Alassane Ouattara, le Jeudi 31 Mars.
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