Rien ne permet d'affirmer qu'une politique de quotas discriminatoires a été menée dans le football français, a conclu la commission d'enquête nommée par la Fédération française de football.
"Aucun élément matériel ne peut démontrer la mise en place de quotas", a déclaré mardi Patrick Braouezec, président de la commission, lors d'une conférence de presse.
Le sélectionneur de l'équipe de France, Laurent Blanc, a affirmé devant cette commission être "en colère contre lui-même" après les propos controversés qu'il a tenus lors d'une réunion de la Direction technique nationale (DTN) en novembre dernier, a-t-il ajouté.
La mise en place de quotas n'a pas été décidée en raison de l'absence de consensus au sein de la DTN, a dit Patrick Braouezec.
La ministre des Sports, Chantal Jouanno, avait exclu un peu plus tôt des poursuites judiciaires mais estimé qu'il existait un problème de management à la FFF.
"Il n'y a pas lieu de saisir la justice pour infraction à la loi", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse après avoir reçu le rapport qu'elle avait diligenté auprès de trois inspecteurs du ministère.
La ministre a estimé également que Laurent Blanc ne saurait être taxé de racisme ou de discrimination, malgré sa présence à la fameuse réunion au cours de laquelle a été évoquée l'idée de quotas de sélection pour les jeunes joueurs binationaux. – Reuters