Le thème central de cette rencontre de trois jours porte sur "Mines, bonne gouvernance et développement durable".
M. Fofana a assuré que les 78 thèmes qui seront débattus lors de huit sessions constituent « les axes majeurs » de la mise en valeur des ressources naturelles nationales dont les lignes directrices sont définies dans la nouvelle politique minière de la troisième République dirigée par le président Alpha Condé.
Il a indiqué que les interrogations se situent à trois niveaux, notamment celui de l’amélioration des conditions de vie des populations, les types de partenariat à développer entre l’Etat et les investisseurs et l’amélioration des ressources fiscales, ainsi que la valorisation des potentialités minières.
Pour sa part, le directeur national de la Chambre des Mines, Mamadou Diallo, a estimé que « le vrai scandale géologique » de la Guinée réside dans la mise en valeur, non encore effective, des immenses ressources comme la bauxite dont la réserve est évaluée à 25 milliards de tonnes, soit les 2/3 des réserves mondiales.
A cet égard, M. Fofana a regretté que « seules trois compagnies extractives » évoluent dans ce domaine, à savoir la Compagnie des bauxites de Guinée (CBG), la Compagnie des bauxites de Kindia (CBK) et de Fria Guinea Alumina, alors que « les Guinéens attendent toujours la production de la première tonne de fer.
Au cours de du forum, des spécialistes nationaux et étrangers des industries minières extractives débattront du cadre légal, réglementaire et de la fiscalité minière, de la bonne gouvernance et de la transparence dans l’industrie minière.
Ils plancheront également sur le financement des activités minières, les infrastructures géologiques (minières et pétrolières) en Guinée, les projets d’exploration de l’or et les minéraux associés, entre autres.
Des sociétés américaines, australiennes, brésiliennes, israéliennes et russes opèrent dans l’exploration des ressources minières, tandis que d’autres, non moins importantes, attendent de recevoir leurs permis de recherches. - Pana