Deux jours après sa rencontre avec la classe politique, le Chef de l’Etat a pris le premier acte en rapport avec les revendications de celle-ci, notamment le Collectif des Partis politiques pour la Finalisation de la Transition.
On se souvient des propos de Mouctar Diallo des NFD lors de sa rencontre avec la presse, au lendemain de la rencontre de "Sèkhutureya" : «Ce que nous demandons au Président Alpha Condé, ce sont des actes concrets et non des déclarations pieuses. Il ne peut pas nous demander de dialoguer pendant que la CENI continue encore à poser des actes et pendant que nos militants croupissent en prison. Donc qu’on arrête de jouer au théâtre. Ce que nous demandons donc à Alpha Condé et à son gouvernement, c’est de lever les deux préalables exigés par l’opposition. Les actes sont plus expressifs que les déclarations d’intention.»
Ainsi, 72 heures après la grand-messe du mardi, 15 novembre, le Président de la République passe à l’acte. Par décret, le Chef de l’Etat vient de gracier vingt-cinq (25) détenus suite à la manifestation du 27 septembre dernier, à travers une remise totale de leur peine qui allait de un (1) à six (6) mois de prison ferme. Leur cas figurait parmi les revendications du Collectif des Partis politiques pour la Finalisation de la Transition, dont le porte-parole est le leader des NFD, Mouctar Diallo.
En effet, le décret présidentiel a été signé peu avant que le Professeur alpha Condé ne prenne son envol pour Brasilia à bord d’un aéronef des Forces Aériennes Brésiliennes dans l’après-midi de ce jeudi, 17 novembre 2011. L’acte est qualifié par nombre d’observateurs de «majeur» et de «signal fort» à l’endroit des leaders politiques de l’opposition après la rencontre de "Sèkhutureya".
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