Par Lamine Sununu Kaba
Il est temps d’être d’accord que s’il y a des citoyens qui ont cru avoir été couverts de latitude de parler d’eux et seulement d’eux quand et comme ils le veulent, parce qu’ils ont cru qu’être Capitaine ou General d’armée n’a été qu’un simple foulard dénué de dignité et de responsabilité, il est tout autre pour ces mêmes individus quand ils ont assumé des responsabilités suprêmes de l’Etat à travers lesquelles ils cessent d’emblée d’être eux-et seulement eux, pour finalement être vus comme la continuation de l’Etat et de la dignité de toute une nation. Tel est le cas de nos chefs de la transition qui après les arènes du pouvoir ne créent apparemment aucun lien entre leur personne et les responsabilités viagères liées à l’après fonction, complètement identiques à la continuité de la fonction.
A ce niveau, le citoyen simple et ordinaire qu’on s’appellerait, si bien sûr l’on croit que le grade de Capitaine ou de General n’est qu’un chiffon, cesse d’être la réalité de tous les jours. L’appréhension et la réalité dominantes de l’heure sont que Capitaine Dadis et Général Konaté ne “s’appartiennent” plus à eux seuls et famille. Ils ont dépassé le cadre d’appartenance propre et personnelle et se confondent à présent à la Guinée et aux guinéens, d’où le cadre mesuré de leurs propos, apparences et conduite de tous les jours.
Il est temps pour nos officiels et Présidents de la transition de faire ce lien entre les phénomènes et les choses pour s’obliger eux-mêmes quant au respect et à l’honneur de leur pays, à travers leurs déclarations publiques.
Les insanités qu’on apprend de ces frères “ennemis” ne font nullement honneur à ces personnes respectives, encore moins à leur nation, la Guinée.
C’est pourquoi, il est à lancer comme “avertissement” que leur manque d’abstention dans ces travers, obligera des plumes légitimes et acerbes, du fait de leurs attitudes peu recommandables, à moins de pardon.
Chacun de ces deux officiers a été à un moment nos héros, n’eussent été des erreurs de parcours, peut-être liées à la jeunesse de l’âge ou de la fonction.
Des guinéens savent cependant accorder le bénéfice du doute quand la personne s’accompagne d’une attitude digne de ce nom. Le temps du silence réciproque et obligatoire pour les hauts agents de l’Etat, quand et ou’ ils se trouvent a sonné et à grand écho, pour l’honneur et la quiétude du guinéen.
Lamine Sununu Kaba
Lskaba@consultant.com
Washington, Dc-USA