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Levée totale des postes de contrôle en Guinée après un assassinat

Jun 06, 2012
Levée totale des postes de contrôle en Guinée après un assassinat

Près de 24 heures après l’assassinat d’un chauffeur de transport en commun par un caporal-chef posté à un barrage de contrôle à l’entrée de la ville de Mamou, (située à 300 kilomètres à l’est de Conakry), le ministre délégué à la Défense nationale, Me Abdoul Kabélè Camara et celui de la Sécurité et de la Protection civile, Mamadouba Toto Camara n’ont pas attendu longtemps pour réagir.

Dans un communiqué conjoint lu sur les antennes des médias d’Etat dans la nuit de mardi 5 à mercredi 6 juin, les ministres ont interdit les barrages routiers sur toute l’étendue du territoire national guinéen, a appris AfricaLog.com à Conakry.

Exception a été faite aux postes frontaliers de contrôle ainsi que ceux de Kagbélen, préfecture de Dubréka et de Sanoyah, préfecture de Coyah, toutes situées respectivement au Nord et à l’Est de Conakry à 50 kilomètres, et constituant les portes d’entrée dans la capitale guinéenne.

S’agissant des barrages de contrôle nocturnes à travers les axes routiers de Conakry, ils sont tous levés, exceptés ceux érigés au niveau du Pont 8 Novembre et du carrefour de Moussoudougou (tous à l’entrée de la presqu’île de Kaloum, base de la Présidence de la République, de l’Administration guinéenne et centre des grandes affaires). L’exception faite au niveau de ces deux postes est justifiée pour raisons de sécurité nationale. Ils seront opérationnels, comme à l’habitude, de 23 à 6 heures du matin.

Par ailleurs, les ministres Abdoul Kabélè et Mamadouba Toto Camara ont également indiqué que «la fouille des véhicules diplomatiques reste interdite.»

Rappelons qu’outre l’assassinat du chauffeur de taxi par un caporal-chef du Bataillon autonome de Mamou dans la nuit du 4 au 5 juin, plusieurs citoyens se disaient victimes d’arnaques imputés aux agents de forces de l’ordre et de sécurité, postés au niveau de ces barrages.

A maintes reprises, les syndicalistes du pays ont demandé la levée de ces nombreux barrages. Jusqu’hier leur appel n’était pas entendu. Maintenant, c’est chose faite. Ils espèrent que la mesure d’interdiction ne sera pas comme un feu de paille, pour le bonheur des usagers de la route.

AfricaLog.com
 

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