Lors de sa visite à Paris il ya quelques semaines, le Premier ministre Malien, Cheick Modibo Diarra a parlé des détournements du gouvernement d’ATT. Il a cité quelques exemples: le détournement des subventions des agriculteurs, le manque de financement des armes pour les militaires qui devaient affronter les rebelles dans le nord du Mali. Il a fait savoir que son gouvernement fonctionne normalement avec des compétences, mais des saboteurs racontent que le gouvernement est dirigé par le capitaine Sanogo. Le nouveau Premier ministre malien a expliqué que son pays est indépendant et doit d’abord compter sur ses propres moyens et compter sur son armée. Le Mali ne doit appeler les forces étrangères que s’il y a nécessité.
Cheick Modibo Diarra a expliqué que l’armée malienne est mobilisée, motivée et équipée elle pourra assurer sa fonction régalienne et gagner les batailles dans le nord. Ce qu’elle n’a pas pu accomplir lorsque ATT était au pouvoir.
Le Mali a-t-il cédé sa souveraineté à la Cédéao ? Est ce un pays placé sous la tutelle de Blaise Compaoré?
Ce Samedi à Ouagadougou, Blaise Compaoré, le président burkinabè et cinq autres chefs d'Etat de la sous-région (Alassane Ouattara, "Bonne Chance" Jonathan, Mahamadou Issoufou, Faure Gnassingbé, Thomas Boni Yayi) se sont réunis avec des "forces vives" maliennes pour "exiger" la formation d’un gouvernement d’union nationale.
Le Premier ministre Malien avait déjà suggéré qu’il n’est pas opposé à l’ouverture de son gouvernement à d’autres compétences. Etant le chef du gouvernement d’un Etat souverain, il lui revient d’apprécier.
Il faut chercher à savoir pourquoi cette Cédéao qui vient de laisser des putschistes assurer la transition en Guinée-Bissau s’acharne contre le jeune Capitaine Amadou Haya Sanogo.
Effectivement, le président intérimaire Malien, Dioncounda Traoré a été tabassé parce qu’il a été imposé par la Cédéao.
On peut alors estimer que Cheick Modibo Diarra, l’astrophysicien de la NASA qui a boycotté la réunion de Ouagadougou ne se laissera pas impressionner par les recommandations de Blaise Compaoré, un ancien putschiste.
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