Mme Ilyassou Diallo de l’UFC n’a pas quitté le CNT. Les conseillers du CNT (Conseil national de transition) se sont réunis en plénière le 7 septembre, pour examiner et adopter le projet de loi du ministère délégué au Budget relatif, entre autres, à la passation des marchés publics en Guinée. Sur les 159 conseillers, 92 ont répondu présents et 62 absents dont trois représentants du Collectif des partis qui ont démissionné.
Mais parmi les présents, figurait, tout de bleu vêtue, Mme Ilyassou Diallo, vice-présidente et représentante de l’UFC (Union des forces du Changement) d’Aboubacar Sylla, porte-parole du Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition et de l’ADP (Alliance pour la démocratie et le progrès). Elle était en déplacement lorsque les leaders de l’opposition ont demandé à leurs représentants au sein des institutions de la CENI et du CNT ainsi qu’au sein du gouvernement de démissionner de leurs fonctions. Ils réagissaient à la l’étouffement de leur marche du 27 août dernier.
Mme Diallo aurait perdu un de ses neveux et avait assisté aux obsèques. Interpellée par AfricaLog.com pour avoir participé à la plénière du CNT alors que les femmes du Collectif des partis et de l’ADP ont affirmé qu’elles sont certaines qu’elle va démissionner dès son retour à Conakry, Mme Diallo a refusé de répondre à nos questions avant de se rétracter: «Je suis membre fondatrice de l’UFC, je suis la vice-présidente. J’ai refusé de répondre à plus de dix de vos confrères, parce que je n’ai rien à dire. Mais ce qu’il y a, ce n’est pas au téléphone qu’on va m’appeler pour me dire que le bureau a décidé de me retirer du CNT. Mais dès que j’aurai quoi que ce soit à dire, je vous ferai signe. Pour le moment, je continue la mission que le peuple de Guinée m’a confiée.»
Il ya des zones d’ombre dans les propos de Mme Ilyassou Diallo qui n’a pas voulu répondre à la question posée alors que le porte-parole du Collectif et de l’ADP et président de l’UFC, Aboubacar Sylla avait affirmé que tous les membres de l’opposition vont démissionner des institutions républicaines.
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