A l’occasion de la visite du président burkinabè, Blaise Compaoré à Paris ce 18 septembre 2012, des associations de défense des droits de l’homme ont interpellé le nouveau président Français qui avait annoncé la fin des relations obscures avec l’Afrique.
Dans une déclaration des protestataires affirment que «Blaise Compaoré a bâti son pouvoir et sa fortune sur une longue série de crimes économiques et de sang, dont la plupart sont consignés dans des rapports de l’ONU et restés à ce jour impunis: trafic d’armes et de diamants au profit de l’UNITA, implication dans les conflits en Sierre Leone et au Libéria qui se sont traduits par le meurtre, le viol et la mutilation de 500.000 personnes en Sierra Leone et de près de 600.000 au Liberia, soutien aux rebelles ivoiriens dont le chef, Guillaume Soro, a déclaré que Compaoré était son mentor, implication dans le conflit au nord du Mali. Dans son pays, des dizaines d’assassinats d’opposants, d’anciens collaborateurs civils et militaires, d’étudiants et de journalistes ont été assassinés dont le plus connu - Norbert Zongo. Ces crimes sont restés impunis jusqu’ici ».
Lors de son entretien avec le président Français, Blaise Compaoré «a rappelé sa disponibilité à accompagner les efforts de la communauté internationale pour combattre la menace que font courir les groupes terroristes à l'ensemble des pays de la sous-région», selon le communiqué de la présidence française.
Mais, dans une lettre adressée à François Hollande, la veuve de Thomas Sankara clame que Blaise Compaoré, le médiateur des crises est un sanguinaire.
La lettre de Madame Mariam Sankara
AfricaLog.com