L'OIF apporte un «démenti catégorique aux propos» du porte-parole de l’opposition. Au cours de sa conférence de presse du lundi 17 septembre 2012, l’opposition faisait le point de la situation politique guinéenne. Du moins, de son point de vue.
C’est ainsi que leader de l’UFC et porte-parole de l’opposition s’est livré dans un premier temps à exprimer la position de l’ADP et du Collectif face à la donne qui se dessinait : l’adoption par le CNT, dans les heures qui devaient suivre, de la organique sur la CENI.
Aboubacar Sylla, a par la suite fait une déclaration qui se voudra une accusation vis-à-vis de l’Organisation internationale de laFrancophonie (OIF): «Pendant qu’on a l’impression que les choses sont en train de se débloquer petit à petit, il y a un point, le fait que, aujourd’hui on est en train de tripatouiller le fichier parce qu’il y a des opérateurs, des experts indépendants qui sont venus sous couvert de l’OIF, mais qui ne représentent pas du tout l’OIF en Guinée, ils sont venus dans le cadre d’un contratprivé. Ça s’est passé avec la CENI dans des conditions d’opacité habituelle. Ils sont rémunérés et ils sont en train de tripatouiller le fichier pour faire soit disant le transfert de la partie biométrique du fichier du système Sagem à la base de données Waymark».
Moins de 24 heures après cette déclaration, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a réagi à travers Julie Tulman quie nie la présence des experts de son institution en Guinée:
«Démenti de l’Organisation internationale de la Francophonie
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) apporte un démenti catégorique aux propos inacceptables prêté au porte-parole du Collectif et de l’ADP qui aurait affirmé le 17 septembre à Conakry qu’une mission soi-disant officieuse de l’OIF séjournerait à Conakry auprès de la CENI.
L’OIF précise qu’aucune mission et qu’aucun expert de l’Organisation ne séjourne actuellement en Guinée. C’est du 11 au 17 juin derniers qu’une mission d’expert francophones a séjourné dans la capitale guinéenne.
Suite à leur rapport sur la sécurisation du dispositif de révision de la liste électorale guinéenne, l’OIF est dans l’attente de la mise en œuvre de ses recommandations et de la mise en place de la nouvelle CENI pour examiner les suites qu’elle sera en mesure de donner à son accompagnement du processus électoral guinéen.
Pour rappel, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) compte 56 Etats et gouvernements et 19 observateurs.
Paris, le 18 septembre 2012»
AfricaLog.com