A Kinshasa, Hollande s’est fait l’avocat de la démocratie
Oct 13, 2012
Le président français François Hollande a jugé samedi à Kinshasa que la situation des droits de l'Homme en République démocratique du Congo (RDC) revêtait encore des réalités inacceptables.
La bataille pour les droits de l'homme demeure en RDC où il y a encore des réalités inacceptables, a-t-il déclaré lors de l'inauguration à l'Institut français de Kinshasa d'une médiathèque baptisée du nom d'un militant des droits de l'Homme congolais, Floribert Chebeya, assassiné en 2010.
Ici, nous sommes, je l'ai dit, dans une démocratie où le processus n'a pas été encore complet, c'est le moins que l'on puisse dire, a ajouté François Hollande, qui participe à Kinshasa au 14ème sommet de la Francophonie.
Le chef de l'Etat français avait évoqué dans la matinée, lors d'un entretien avec le président congolais Joseph Kabila, le procès en appel des huit policiers accusés de cet assassinat, reporté au 23 octobre, estimant nécessaire, selon son entourage, que les coupables soient jugés et punis.
La situation en République démocratique du Congo (RDC) est tout à fait inacceptable (...) sur le plan des droits, de la démocratie, et de la reconnaissance de l'opposition, avait-il déjà déclaré mardi à l'Elysée, recevant le secretaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon.
Cette déclaration avait suscité l'indignation de Kinshasa qui lui avait suggéré de compléter son information pour rendre son voyage dans la capitale congolaise très utile. - AfricaLog avec agence
