Dans une déclaration conjointe, l’ADP et le Collectif expriment leur «indignation» face aux «tristes évènements survenus à Guéckédou, ville située au Sud-est de la Guinée, dans la région forestière».
Ils estiment que c’est «la gestion partisane et brutale de cette crise par les autorités publiques» qui «a entrainé des affrontements inter- communautaires particulièrement violents qui ont occasionné la mort par balles de deux citoyens, plus de cents blessés et des dizaines d’arrestations».
L’opposition accuse «le Préfet de Guéckédou [colonel Boukary Kéita, NDLR]» de s’être «évertué à semer la terreur dans cette ville».
Qualifiant «le cas de cette préfecture» de «partie émergée de l’iceberg», elle se dit préoccupée «par la dégradation de la situation sécuritaire en Guinée» en citant les cas de Saoro, Zogota, Siguiri, Beyla, Lola et même de Conakry comme des exemples de «massacres» ou de «répression sauvage des paisibles populations», selon les zones.
Après avoir exprimé «leur solidarité aux populations meurtries de Guéckédou, saluent leur courage et leur abnégation à lutter contre toute forme d’injustice», l’ADP et le Collectif exigent:
« 1- La destitution et la mise en examen des autorités locales concernées par les actes de violence et de violation des droits humains;
2- La démilitarisation de la ville de Guéckédou et environs ;
3- La libération sans délai et sans condition des paisibles manifestants arbitrairement arrêtés et détenus».
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