Veronica Lario vient de publier sa biographie. "Je ne pouvais pas me condamner à n'être que sa nounou", dit-elle en évoquant les frasques de son mari, Silvio Berlusconi.
En instance de divorce, l'épouse de Silvio Berlusconi justifie dans un livre paru mercredi en Italie sa décision de se séparer de son mari, qu'elle ne pouvait plus "empêcher de se rendre ridicule aux yeux du monde entier". Dans une nouvelle édition de "Tendenza Veronica", biographie rédigée par la journaliste Maria Latella, Veronica Lario donne sa version des faits et assure qu'elle n'avait "pas d'autre choix" que de demander le divorce après avoir découvert que le Cavaliere avait assisté en cachette à la fête d'anniversaire d'une jolie Napolitaine de 18 ans, Letizia Noemi, en avril. "Il m'avait dit qu'il allait à une conférence. C'était un énième mensonge. Par respect pour moi, il valait mieux divorcer", dit-elle. "Je ne pouvais pas me condamner à n'être que sa nounou, sans pouvoir l'empêcher de se rendre ridicule aux yeux du monde." Veronica Lario, mariée à Berlusconi depuis dix-neuf ans, a demandé le divorce en mai dernier, accusant son mari de "fréquenter des mineures". "Je pense que je n'avais pas d'autre choix que de me séparer de lui (...) Il m'avait dit un autre mensonge mais cette fois je ne pouvais plus le supporter", explique-t-elle. Veronica Lario a eu trois enfants du chef du gouvernement italien. Après avoir passé des mois à démentir les frasques qui lui sont prêtées avec des jeunes filles ou des prostituées, Silvio Berlusconi, 72 ans, a concédé le mois dernier qu'il n'était "pas un saint". – L’Express