Pour la France, les choses ne s’arrangent guère en Afrique. Jadis en terrain conquis, l’ancienne puissance coloniale, perd de plus en plus pied en Afrique. D’abord la Centrafrique, puis le Mali et bientôt le Burkina Faso. Parce qu’il ne faut pas se leurrer, pour la France, l’horizon est sombre en ce qui concerne le Pays des hommes intègres.
Ayant surfé sur la vague antifrançaise qui s’exprimait dans les rues des villes africaines pour réussir son putsch le 30 octobre dernier, le capitaine Traoré est ouvertement plus porté sur Moscou que sur Paris.
À cet égard, la demande des autorités burkinabè adressée à la France, en vue du remplacement de son ambassadeur, est un message qui n’est pas anodin. Vu que cette exigence a été précédée par plusieurs autres incidents, ça sent la rupture. - AfricaLog avec agence