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Plus de 500 éléphants abattus au Cameroun
Mar 18, 2012

"Plus de 500 éléphants" ont été abattus dans le parc national de Bouba Ndjidda (nord du Cameroun) depuis janvier par des braconniers soudanais et tchadiens, a affirmé dimanche le gestionnaire du centre touristique de cette réserve, contestant les chiffres des autorités.

"Nous (responsables et agents du parc) sommes tous unanimes à penser qu'il y a plus de 500 éléphants abattus", a affirmé Paul Bour, directeur du centre touristique du parc.

"De surcroît, il y a des gens (pisteurs villageois) qui rapportent que les cavaliers (braconniers) leur ont dit avoir tenue une comptabilité (situant) à 650 (le nombre de pachydermes tués). Ce chiffre me paraît plausible", a-t-il insisté.

"Il y aurait moyen (de connaître le nombre exact d'éléphants tués) si l'administration voulait s'en donner les moyens, mais manifestement il y a une volonté de minimiser l'ampleur (des massacres)", a-t-il poursuivi.

Le gouvernement avait fait état de "128 éléphants" abattus tandis que la direction du parc parle de "plus 480".

"Au niveau du parc, ça (la situation) semble s'être un peu calmé. Ce qu'on sait c'est que les braconniers se sont déportés vers le sud-est (du parc) en direction de la frontière avec la Centrafrique et le Tchad", a rapporté M. Bour, de retour du parc.

"Ces gens (braconniers) ont fait preuve de témérité qui m'inciterait à la prudence. Ils ont une organisation très militaire. Ils sont très bien équipés. Ils seraient parfaitement capables d'oser un coup de main ou une réaction militaire face aux forces (camerounaises)" a-t-il estimé.

Un soldat camerounais a été tué le 8 mars, ce qui porterait à au moins trois le nombre de morts (deux militaires et un braconnier) depuis le déploiement de l'armée début mars, selon des informations ni confirmées ni infirmées par les autorités.

Le retard du gouvernement camerounais à agir dans le parc de Bouba Ndjidda a été très critiqué.

"Les forces (militaires) sont arrivées trop tard pour sauver la plupart des éléphants du parc et en trop petit nombre pour dissuader les braconniers", a affirmé jeudi Natasha Kofoworola Quist, représentante de World Wildlife fund (WWF) pour l'Afrique centrale. AfricaLog/AFP

 

Un "café à chats et chattes"
May 05, 2012

Un premier «café à chats», où les clients peuvent jouer avec les félins tout en sirotant leur boisson, a ouvert ses portes vendredi à Vienne.

Les initiateurs de ce projet, Alexander Thür et sa femme Takako Ishimitsu, originaire du Japon, se sont inspirés d’une tendance déjà établie au Japon pour créer le Café Neko - «neko» signifie «chat» en japonais -, dans le centre-ville de Vienne.

Cinq chats provenant d’un refuge de la capitale autrichienne ont trouvé un nouveau domicile dans cet établissement qui peut accueillir jusqu’à 50 personnes. Et s’ils ne sont pas d’humeur à jouer ou à se faire caresser, ils disposent d’une salle de repos hors d’atteinte des clients et de perchoirs en hauteur sur 20 mètres le long des murs.

Pour des raisons d’hygiène, les chats n’ont pas accès à la cuisine et à la réserve. Les plats servis - gâteaux maison ou boulettes de riz japonaises - le sont sous cloche, même si «il y a avant tout des plats que les chats n’aiment pas», assure le couple. Le café est naturellement interdit aux chiens. – AficaLog/AFP