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Sarkozy évoque sa défaite
Jan 24, 2012

Qu'ils mesurent les intentions de vote ou sa crédibilité, les sondages ne décollent pas pour le président français Nicolas Sarkozy au point qu'il envisage désormais en privé une défaite à l'élection présidentielle d'avril et mai prochains.

Il n'est certes pas encore candidat. Même si la France entière le sait déjà en campagne, il prévoit de n'officialiser son entrée dans la course qu'à la fin février ou au début du mois de mars.

Au milieu des spéculations et des doutes étonnamment distillés aux journaux par lui-même ou par son entourage, le jugement le plus sévère est venu mardi de son adversaire centriste, François Bayrou.

«La situation pour Nicolas Sarkozy, tout le monde voit bien qu'elle est compromise. Alors c'est à lui d'y réfléchir, de regarder la situation comme elle est», a déclaré celui que les sondages placent pour l'instant en quatrième position de la course, avec 12 à 14% des intentions de vote.

Les dernières enquêtes d'opinion laissent Nicolas Sarkozy autour de 23% au premier tour, prévu le 22 avril, contre environ 30% pour son adversaire principal, le socialiste François Hollande.

La confiance affichée ces dernières semaines par le camp Sarkozy semble s'étioler. Au point que le président s'est laissé aller à évoquer une défaite devant quelques journalistes, en marge d'un déplacement en Guyane.

Le chef de l'État a confié avoir la «certitude» d'arrêter la politique en cas d'échec. «Je changerai complètement de vie, vous n'entendrez plus parler de moi si je suis battu», a-t-il ajouté.
À 56 ans, «il imagine sa vie d'après la politique comme plus agréable. Pas plus intéressante, mais plus agréable», a confié au journal Le Monde Brice Hortefeux, ancien ministre et l'un des plus proches collaborateurs de Nicolas Sarkozy.

De ces confidences, ce journal a déduit que Nicolas Sarkozy et son camp sont «saisis par la peur de la défaite». S'appuyant sur des citations semblables, le Figaro, le journal le plus proche du pouvoir, en tire au contraire la conclusion que «face à Hollande, Sarkozy reste serein».

C'est le message qu'a également voulu faire passer le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, considéré comme la meilleure alternative si le président sortant ne se représentait pas.

«Je l'ai vu ce matin pendant une heure et demie, il ne m'a pas du tout donné ce sentiment (de douter). Il a l'air totalement décidé à aller vers la victoire», a-t-il déclaré mardi à quelques journalistes.
En recevant des responsables de la majorité mardi matin, Nicolas Sarkozy s'est du reste montré particulièrement combatif à l'égard du candidat socialiste, selon plusieurs d'entre eux. Et il continue de multiplier les déplacements dans les régions françaises.

Car François Hollande a réussi la relance de sa campagne dimanche dernier lors d'un grand meeting devant 15 000 partisans en région parisienne. Et il doit présenter jeudi son programme présidentiel.

Au second tour, prévu le 6 mai, les sondages lui donnent toujours un large avantage, 53% contre 47% à Nicolas Sarkozy, en dépit de plusieurs cafouillages ces dernières semaines sur certaines de ses promesses les plus emblématiques, comme l'embauche de 60 000 enseignants.

Un autre sondage, mesurant la crédibilité des candidats, lui donne aussi un large avantage. Qu'il s'agisse du pouvoir d'achat, du chômage, de l'éducation, de la capacité à apporter des réponses aux questions de ses concitoyens, François Hollande est le mieux placé, selon cette enquête publiée mardi par le journal Le Parisien.

Nicolas Sarkozy est, pour sa part, considéré comme celui qui dispose le plus de «la stature d'un président de la République».- AfricaLog avec agence

 

Zuckerberg s'assure de rester maître de Facebook
Feb 01, 2012

Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, s'est assuré de continuer à dominer le réseau social qu'il a fondé avec des camarades d'université en 2004 pendant encore longtemps après son entrée en Bourse, voire même... après sa mort.

Le patron du site, âgé de 27 ans, va notamment conserver la majorité des droits de vote une fois l'introduction en Bourse achevée, d'après des documents remis mercredi aux autorités boursières (SEC).

Mark Zuckerberg est de loin le plus gros actionnaire du groupe: il détient actuellement 28,2% des droits de vote de l'entreprise. Si à l'issue de l'introduction boursière, Facebook est valorisé dans le haut de la fourchette attendue de 75 à 100 milliards de dollars, la fortune du PDG de 27 ans pèsera donc quelque 28 milliards de dollars.

M. Zuckerberg a la main sur les décisions phares grâce au contrôle qu'il détient sur la majorité des droits de vote, stipule le document remis à la SEC.

M. Zuckerberg a la capacité de contrôler le résultat de questions soumises à l'approbation des actionnaires, y compris l'élection des administrateurs, les fusions, ventes de tout ou partie substantielle de nos actifs, insiste le document.

Enfin, si M. Zuckerberg contrôle notre entreprise au moment de son décès, le contrôle de l'entreprise pourra être transmis à une personne ou une entité qu'il aura désignée comme son successeur, précise le document boursier.

Facebook a déposé mercredi son dossier d'entrée en Bourse, révélant qu'il envisageait de mettre sur le marché pour environ 5 milliards de dollars de titres. – AfricaLog avec agence