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Lula aurait fraudé les élections
Lula aurait fraudé les élections
Oct 06, 2012

La Cour suprême du Brésil a confirmé l'existence d'un système de détournement de fonds publics pour l'achat de votes de parlementaires et de soutien politique au cours des premières années du gouvernement de l'ancien président Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010).

Au 30è jour du procès mené par la Cour suprême, concernant un vaste système d'achats de vote au Parlement par le Parti des travailleurs (PT, gauche) de Lula de 2003 à 2005, les juges ont condamné douze des treize accusés liés à quatre partis de la coalition gouvernementale du gouvernement de Lula à l'époque.

Tous ont été accusés de recevoir des pots de vin en échange de leur soutien politique à la gestion de Lula.

Les juges ont déclaré que l'existence d'un système de vente de soutien au Congrès «était prouvé», selon le site G1 du journal O Globo.

Sur un total de 37 accusés dans ce procès ouvert début août à Brasilia, 22 ont déjà été condamnés.
Les premières annonces de culpabilité étaient tombées le 30 août avec celle notamment d'un ex-président de la Chambre des députés, Joao Paulo Cunha, le premier homme politique d'envergure membre du PT a être déclaré coupable dans ce procès pour corruption passive, détournement de fonds public et blanchiment d'argent.

En revanche, les magistrats avaient relaxé faute de preuves Luiz Gushiken, un proche de Lula et ancien ministre de la Communication.

Les condamnations sont annoncées jour après jour mais les peines ne seront connues qu'à l'issue des audiences, dans plusieurs semaines.

Mercredi, la Cour suprême devra également statuer sur le sort de l'ancien chef de cabinet de la présidence de Lula, José Dirceu, l'ex-président du PT José Genoino et Delubio Soares, ex trésorier du PT.

L'affaire dite du «mensalao» avait failli coûter sa réélection à Lula en 2006, même s'il a été mis hors de cause par la justice.

Lorsque le scandale a éclaté, il avait déclaré se sentir trahi et s'était excusé publiquement au nom de son parti.

Vendredi, Lula a accusé l'opposition de chercher à exploiter politiquement, dans le cadre des municipales du 7 octobre ce procès.

Dans son premier commentaire public sur le sujet l'ex-président a déclaré que «nous ne devons pas avoir honte», du «mensalao».

Il a insisté sur le fait que son gouvernement a fait plus pour lutter contre la corruption que n'importe lequel de ses prédécesseurs. Il a quitté le pouvoir avec un taux de popularité de 80%. - AfricaLog avec agence 

Le retour de Nicolas Sarkozy
Oct 04, 2012

 Plus que jamais, l'ombre de l'ancien président français Nicolas Sarkozy plane sur la campagne pour la présidence de l'Union pour un mouvement populaire (UMP).

«La question n'est pas de savoir si je vais revenir mais si j'ai le choix, moralement, vis-à-vis de la France de ne pas revenir» pour la présidentielle de 2017, aurait déclaré Nicolas Sarkozy à son ex-ministre Bruno Le Maire.

«Vu l'état désastreux dans lequel la France risque de se trouver dans cinq ans, je n'aurai pas le choix en 2017», aurait dit M. Sarkozy, selon ce que rapporte «Le Canard enchaîné» dans son numéro de mercredi. «Je ne peux pas me défausser moralement vis-à-vis des Français», aurait-il affirmé.

Interrogé sur ces propos mercredi, Bruno Le Maire, candidat malheureux à la présidence de l'UMP, n'a ni confirmé ni démenti. «Quand vous avez été président pendant cinq ans, (...) vous n'allez pas tout d'un coup tourner la page», a-t-il déclaré.

L'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, proche de Nicolas Sarkozy, n'a pas nié non plus. «La politique, c'est assez simple, c'est une alchimie entre le devoir, l'envie et les circonstances», a-t-il résumé sur la chaîne RTL.

Si Nicolas Sarkozy se représentait en 2017, la situation serait tout à fait inédite: jamais un président battu ne s'est relancé dans la course à l'Élysée sous la Ve République. Pour l'heure, seuls 32 pour cent des Français souhaitent le voir jouer un rôle important dans les mois et les années à venir, selon un sondage à paraître dans le «Figaro Magazine».

La simple hypothèse d'un retour de l'ancien président complique sérieusement la tâche de ceux qui se verraient bien lui succéder pour diriger la droite.

«On ne peut pas dire qu'on va reconstruire l'UMP et attendre tous les jours de savoir s'il revient», a observé le député-maire de Saint-Quentin, Xavier Bertrand. L'ancien ministre est le seul à avoir sauté le pas en annonçant qu'il serait candidat aux primaires de l'UMP pour la présidentielle «quelles que soient les circonstances».

En revanche, les candidats à la présidence de l'UMP, Jean-François Copé et François Fillon, n'ont pas osé claquer la porte au nez de Nicolas Sarkozy, qui compte d'ailleurs des amis dans les deux camps. Car ils savent que les militants de l'UMP restent très attachés à l'ancien président.

Yves Foulon, député UMP de Gironde, a même écrit aux deux hommes, dans une lettre rendue publique mercredi, pour leur demander quelle serait leur attitude en cas de retour de Nicolas Sarkozy. Leur réponse «déterminera, très sûrement, la position de très nombreux adhérents de l'UMP», a-t-il averti.

Jean-François Copé jure que si Nicolas Sarkozy revenait, il s'effacerait. Quant à François Fillon, après avoir semblé prendre ses distances avec l'ancien président l'été dernier, il se réclame désormais de lui.

L'ombre de l'ancien président risque de s'avérer bien encombrante dans les mois qui viennent pour les dirigeants de l'opposition. «Quel que soit le futur président de l'UMP, il aura un seul adversaire: Nicolas Sarkozy», a résumé un député de l'UMP sous le couvert de l'anonymat. – AfricaLog avec agence