
À Bamako, les stations-service fonctionnent presque normalement après deux mois de pénurie causée par les attaques jihadistes visant les camions-citernes. Les files ont disparu et les habitants retrouvent enfin leurs déplacements quotidiens.
Cette amélioration est due au renforcement des escortes militaires et à l’accélération du dédouanement. Mais beaucoup restent méfiants, car la menace du Jnim persiste et certains axes routiers demeurent trop dangereux pour les convois.
Si la capitale respire, de nombreuses régions comme Mopti, Ségou ou Koutiala souffrent encore de graves manques. Les autorités assurent qu’un ravitaillement d’urgence sera acheminé vers les zones les plus touchées.