Le camp du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo accuse la force française Licorne d'héliporter les combattants du rival Alassane Ouattara dans des quartiers d'Abidjan où la bataille à l'artillerie lourde fait rage autour des bastions occupés par le régime du président sortant.
23H45 GMT: Le camp Gbagbo accuse la force française d'héliporter les "rebelles" dans Abidjan. Le camp du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo accuse la force française Licorne d'héliporter les combattants du rival Alassane Ouattara dans des quartiers d'Abidjan où la bataille à l'artillerie lourde fait rage autour des bastions occupés par le régime du président sortant.
Dans le chaos qui règne en Côte d'Ivoire, un accrochage a opposé des casques bleus aux forces fidèles à Laurent Gbagbo. Selon un document interne aux Nations unies dont l'agence Reuters a eu connaissance vendredi, au moins cinq soldats pro-Gbagbo ont été tués.
Un convoi de casques bleus pakistanaise approchait de l'ambassade d'Afrique du Sud lorsqu'il a été attaqué par des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS).
01H20: (23H20 GMT à Abidjan) D'intenses combats à l'arme lourde se déroulaient jeudi soir à Abidjan dans les environs de la résidence du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, ont rapporté des habitants.
"Il y a des combats à l'arme lourde dans le périmètre de la résidence de Gbagbo", située dans le quartier chic de Cocody (nord), a déclaré l'un d'eux.
Au moins trois personnes sont décédées après des violences qui ont éclaté dimanche dans le quartier d'Adjamé-Agban (enclave pro-Gbagbo située dans un quartier pro-Ouattara) , a constaté un journaliste de Xinhua.
Des milliers de jeunes Ivoiriens partisans de Laurent Gbagbo se sont rassemblés samedi soir devant le palais présidentiel d'Abidjan pour lui manifester leur soutien.
Tout au long de la journée de samedi, un journaliste de Reuters a entendu des tirs et des explosions sporadiques provenant des environs de la banlieue d'Angre, où les partisans d'Alassane Ouattara ont pénétré après avoir pris le contrôle de l'immense banlieue d'Abobo.
Des milliers d'habitants prenaient d'assaut samedi les gares routières d'Abidjan pour fuir les violences alors que la métropole ivoirienne était sous tension juste avant un "appel historique" promis par le camp du président sortant Laurent Gbagbo.
Le quartier d'Abobo, fief du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara, situé dans le nord d'Abidjan, a été la cible jeudi de tirs à l'arme lourde, ont rapporté à l'AFP plusieurs habitants.
Le président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara a appelé mardi son rival, le chef d'Etat sortant Laurent Gbagbo, à saisir sa "dernière chance" pour une "sortie de crise pacifique et honorable", en pleine explosion de violences à Abidjan.
Des hommes armés ont abattu quatre personnes mardi près d'un barrage routier tenu par de jeunes partisans du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo dans le faubourg abidjanais des Deux Plateaux, ont rapporté plusieurs témoins.
"Je ne suis pas sûr de ce qui s'est passé, mais nous avons entendu une série de coups de feu près du barrage routier des jeunes derrière le supermarché", a dit Marco Abadé, un habitant de ce quartier résidentiel de la banlieue nord.