Les dirigeants ouest-africains réunis en sommet ordinaire à Abuja ont étudié mercredi la possibilité de demander à l'ONU d'aller plus loin dans sa réponse à la crise ivoirienne qui s'aggrave.
Laurent Gbagbo a marqué un point à l'extérieur : la cour de justice de la Cédéao a ordonné le 18 mars aux 15 Etats membres de s'abstenir de l'usage de la force en Côte d'Ivoire, dans une décision provisoire en attendant un jugement sur le fond. Pour rappel, le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo avait saisi la cour en février dernier, et bénéficie donc d’une disposition institutionnelle favorable.
Les chefs d'Etat de la Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) menacent de recourir à la "force légitime" pour obliger Laurent Gbagbo à céder la présidence à Alassane Ouattara mais ont décidé de dépêcher une délégation de haut niveau en Côte d'Ivoire pour tenter de le raisonner.