La Cour suprême en Guinée proclamera dans la journée de mardi les résultats définitifs du premier tour de l'élection présidentielle du 27 juin, a annoncé un conseiller à la Cour.
La chambre constitutionnelle de la Cour suprême, plus haute instance juridique du pays, doit statuer sur les recours déposés par les différents partis politiques qui ont dénoncé des irrégularités et des fraudes.
L’une des mesures prises le 15 janvier 2010 à Ouagadougou par Blaise Compaoré, le médiateur dans la crise guinéenne, Sékouba Konaté, président de la transition, et Moussa Dadis Camara, le chef de la junte, était « l’organisation, dans un délai de 6 mois, de l’élection présidentielle ».
La date du 27 Juin 2010 était ensuite retenue comme le jour du premier tour du scrutin présidentiel conformément a l’accord signé à Ouagadougou.
À trois mois des élections du 27 juin prochain en Guinée, les partis politiques s'activent sur le terrain à battre déjà campagne.
La victoire de Faure Gnassingbé, le président sortant du Togo, est contestée par l'opposition. Mais pas seulement. L'Union européenne a constaté des fraudes et la France tarde à féliciter le vainqueur.
La campagne électorale pour le scrutin présidentiel du 4 mars 2010 bat son plein au Togo. Le président sortant, Faure Gnassingbé, la mène à l’américaine en hélicoptère, avec une escouade de porte-paroles. Alors que les autres présidentiables exceptés Jean Pierre Fabre et Me Yawovi Agboyibo, font une campagne modeste. Demain 2 mars 2010 à 0 heure, marquera la fin de la campagne électorale pour la présidentielle togolaise.
Le président de la transition en Guinée, le général Sékouba Konaté, en visite au Mali depuis vendredi, a affirmé à Bamako que "l'heure de la démocratie est aujourd'hui un processus incontournable".
L'opposition et les ex-rébellions de Centrafrique réunies au sein d'un collectif "rejettent en bloc" le décret présidentiel fixant les élections présidentielle et législatives au 25 avril, a annoncé dimanche un responsable de cette coalition à Bangui.
Lentement mais sûrement, la voie de sortie de la transition en Guinée se précise. Car, la mise en œuvre de la feuille de route, visant la restitution du pouvoir aux civils, conclue le 15 janvier 2010 à Ouagadougou entre le chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, et son intérimaire, le général Sékouba Konaté, semble être sur les rails.