L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a porté plainte à Paris contre l'armée française pour tentative d'assassinat lors de l'offensive menée en avril contre sa résidence par les forces de son rival Alassane Ouattara, appuyées par la France et l'ONU, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Le retour de Dominique Strauss-Kahn en France pourrait s'avérer encombrant pour le Parti socialiste (PS), à cinq semaines du premier tour des primaires. Alors que la parole de l'ancien patron du Fonds monétaire international est attendue dans les prochains jours, les ténors socialistes restent divisés sur l'attitude à adopter.
Dimanche matin, les soutiens de DSK se sont largement exprimés dans les médias. Ils ont assuré que leur chef de file en ferait autant prochainement.
La Grande-Bretagne n'est pas favorable à la livraison d'armes aux rebelles libyens, contrairement à la France qui a indiqué leur avoir parachuté des armes légères début juin, a déclaré mercredi le secrétaire d'Etat britannique à la Défense, Gerald Howarth.
L'état-major des armées françaises a confirmé mercredi à Paris que des avions français ont parachuté des armes légères à destination des rebelles libyens et de la population, début juin dans les montagnes du Djebel Nafusa, au sud-est de Tripoli.
Le gouvernement français appuierait une demande de Dominique Strauss-Kahn (DSK), accusé aux États-Unis d'agression sexuelle et de tentative de viol, pour purger sa peine en France s'il était condamné, a déclaré dimanche le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant.
Détenu à Rikers Island depuis lundi, Dominique Strauss-Kahn a été placé en "suicide watch", une surveillance rapprochée pour éviter un éventuel suicide.
L'information a été confirmée mardi soir par une source policière qui a ajouté qu'il s'agissait là d'une "mesure préventive" et que le patron du FMI était suivi quasiment "en permanence" dans sa cellule.
Nicolas Sarkozy a plaidé mardi pour le devoir de mémoire de la France sur la traite négrière et l'esclavage dans ses territoires d'outre-mer, qu'il a qualifiés de "premiers crimes contre l'Humanité".
La France s'est engagée mercredi à intensifier les frappes aériennes en Libye, à la demande des représentants du Conseil national de transition (CNT) libyen venus rencontrer à Paris le président Nicolas Sarkozy. Dans le même temps, le gouvernement français a annoncé l'envoi d'officiers de liaison auprès du CNT, rejoignant ainsi la Grande-Bretagne et l'Italie.
Quelques officiers français effectuent une mission pour conseiller le Conseil national de transition (CNT) libyen, organe de la rébellion contre Mouammar Kadhafi, a indiqué mercredi le gouvernement français au lendemain d'une annonce similaire de la Grande-Bretagne.
Le président français Nicolas Sarkozy a déclaré mercredi que la France avait "fait son devoir pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire" et rappelé avoir constamment agi "à la demande des Nations unies".