En Guinée, des experts en nutrition étudient des solutions pour traiter les enfants souffrant de malnutrition modérée, à l’heure où des pénuries de financements perturbent les programmes habituels utilisant de la farine enrichie.
Au cours des derniers mois, des centres de santé locaux ont dû adresser à des installations éloignées les familles ayant besoin de mélange maïs-soja (MMS), une préparation utilisée pour le traitement de la malnutrition aiguë modérée et fournie par les donateurs via le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies.
Le ministère français des Affaires étrangères a rejeté jeudi les accusations d'Amnesty International, qui a accusé dans un rapport plusieurs pays dont la France d'avoir fourni par leur aide militaire à la Guinée "les outils" d'une répression sanglante à Conakry en septembre 2009.
"Il est mensonger de suggérer que la France n'a pas respecté ses engagements en matière de contrôle des exportations sensibles, alors qu'elle a précisément suspendu très tôt toute livraison à destination de la Guinée", déclare le ministère dans un communiqué.
Le président de la République par intérim, le général de brigade Sékouba Konaté a quitté Conakry Jeudi après midi pour Bamako la capitale malienne.
Le gouvernement suisse (Conseil fédéral) a décidé mercredi de durcir les sanctions contre la Guinée et a repris ainsi les sanctions supplémentaires adoptées par l'UE le 22 décembre 2009, a annoncé le Département fédéral de l'économie suisse (DFE). L’ordonnance entre en vigueur le 25 février 2010.
Amnesty International critique l'aide militaire fournie à la Guinée par plusieurs pays étrangers, en particulier la France, "sans garanties pour les droits de l'homme". L'ONG appelle à une réforme des forces de sécurité du pays dans un rapport sur la tuerie du 28 septembre 2009 à Conakry publié mercredi.
Amnesty International a indiqué, ce mercredi 24 février, que la Guinée risque de connaître une nouvelle ère marquée par les violations des droits humains si les forces de sécurité ne font pas urgemment l’objet de réformes et si les auteurs du massacre de l’an dernier continuent à échapper à la justice.
"Nous sommes certains que dans les semaines ou les mois à venir, des nouveaux affrontements plus sanglants et inimaginablement meurtriers sont à prévoir," c'est la sonnette d'alarme que tire la section guinéenne de la RADDHO (Rencontre Africaine des Droits de l'Homme) qui a publié son rapport sur les affrontements du 29 janvier dernier à N'Zérékoré, capitale de la Guinée-Forestière, située à plus de 1000 km au sud-est de Conakry.
AfricaLog vient d’obtenir le rapport sur évènements sanglants de N’Nzérékoré. Le vendredi 29 janvier 2010, aux environ de 12 heures locales (GMT), une jeune fille, Jeannette SAGNO, 28 ans, revenait de PKAYA, un village situé à 10km de Nzérékoré en allant à BEYLA, où se tenait un marché hebdomadaire. Arrivé près de la mosquée dénommée « FORET SACRE », située dans le quartier de Gonia 2, elle trouva la rue occupée par les musulmans qui célébraient la prière hebdomadaire de vendredi.
La onzième session du Groupe international sur la Guinée s'est achevée hier 22 février, aux environs de 00h. Le Groupe international de contact sur la Guinée était à Conakry pour s'enquérir de l'évolution des accords conjoints de Ouaga du 15 janvier dernier entre Blaise Compaoré, médiateur désigné de la Cedeao sur la crise guinéenne après les crimes du stade de Conakry, commis le 28 septembre 2009, Capitaine Moussa Dadis Camara, Chef d'alors de la junte du Cndd et Général Sékouba Konaté, 2ème vice-président du Cndd, ministre de la défense nationale de Guinée.
Le groupe de contact sur la Guinée, coprésidé par la Cédéao et l'Union africaine (UA), compte également des représentants de la communauté des Etats Sahélo-sahéliens (Cen-Sad), de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), de l'Union européenne (UE) et des Nations unies.
Communiqué final