L'ancien président américain Bill Clinton fera campagne lundi dans le New Hampshire (nord-est) afin de soutenir pour la première fois sa femme Hillary, favorite du parti démocrate dans la course à la Maison Blanche.
Bill Clinton doit se rendre à Nashua dans une université locale avant de rejoindre la mairie d'Exeter, ont indiqué des médias locaux.
Hillary Clinton est devenue la cible privilégiée de Donald Trump, favori des républicains pour la présidentielle, qui auparavant éreintait davantage les rivaux de son propre camp.
Des conseillers d'Hillary Clinton ont expliqué que Bill Clinton allait parler de la manière dont sa femme pourrait remporter les élections primaires dans cet État début février.
Hillary Clinton avait remporté le New Hampshire en 2008 quand elle concourrait contre Barack Obama.
Donald Trump a affirmé samedi sur Twitter qu'il «espérait que Bill Clinton commence à parler des sujets de femmes pour que les électeurs puissent voir combien il est hypocrite et combien Hillary a maltraité ces femmes», dans une allusion aux rumeurs sur les infidélités de l'ancien président.
L'homme d'affaires a aussi estimé que Hillary Clinton n'avait ni «la force ni l'endurance» pour être présidente.
Trump avait le mois dernier dénoncé le «terrible bilan» de Bill Clinton en matière de femmes. «Hillary se trompe si elle pense qu'elle peut faire venir son mari avec son terrible bilan en matière d'agressions contre des femmes, tandis qu'elle-même joue la carte du féminisme contre moi», avait-il tweeté.
Les scandales à caractère sexuel qui ont entaché les mandats de Bill Clinton comme gouverneur de l'Arkansas (1983-1992) ou président des États-Unis (1993-2001) sont une «cible justifiée» en 2016, a estimé Trump.
Les républicains au Congrès avaient essayé en vain de démettre Bill Clinton de ses fonctions présidentielles en 1998 après sa liaison avec une stagiaire, Monica Lewinsky.
Le New Hampshire sera le premier État à accueillir le 9 février des primaires sous la forme d'élections à bulletin secret. Avant lui, l'Iowa (centre) accueillera le 1er février la première primaire sous forme de «caucus», qui est une consultation publique à main levée. – AfrcaLog avec agence