«Je ne suis pas en contact avec Blaise Compaoré, pour ce qui se passe en ce moment. Mais je ne dis pas que je n’ai jamais eu de contact avec lui. Mais depuis qu’il est allé au Maroc je l’ai appelé une seule fois pour savoir quel était son état de santé. Mais depuis que les évènements ont commencé ici ses derniers jours, je n’ai pas eu de contact avec lui. Ni avant ni après», avait déclaré Gilbert Diendéré lors de la félonie.
Le général Diendéré était le bras droit de Blaise Compaoré et le président de la Commission de la Cédéao, le burkinabè Kadré Désiré Ouédraogo serait son bras gauche.
L’accord signé entre les présidents sénégalais Macky Sall et béninois Thomas Boni Yayi avec le chef putschiste sans consultation avec les protagonistes de la crise, imposant au Burkina Faso l’amnistie des putschistes, insistant sur l’intégration du parti de Compaoré pour la présidentielle contre la décision de la Cour constitutionnelle était suspect.
Sentant le danger, l’armée loyaliste a décidé de marcher sur Ouagadougou pour désarmer les putschistes.
Le procureur général doit mener son enquête pour clarifier sur toutes les personnes soupçonnées d'avoir joué un rôle dans le putsch.
Le félon a-t-il reçu des instructions de son mentor avant ou après le putsch mort-né? – That is the question
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