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Denis Sassou Nguesso dénonce "le vacarme" autour de ses biens en France

Mar 24, 2009

Le président congolais Denis Sassou Nguesso a dénoncé "le vacarme" autour de ses biens immobiliers en France et dénoncé "une volonté de nuire" des ONG qui ont porté plainte dans cette affaire, dans une interview publiée mardi sur le site internet du Figaro.

"Tous les Congolais savent que j'ai un petit appartement (...) à Paris. Je possède par ailleurs une maison au Vésinet (banlieue parisienne) ... C'est autour de ces deux biens que s'organise tout ce vacarme", a déclaré M. Sassou, qui accueillera en fin de semaine son homologue français Nicolas Sarkozy, en tournée africaine.

Deux ONG, Transparence International France (TI) et Sherpa ont déposé en décembre une nouvelle plainte contre X visant trois chefs d'Etat africains, dont M. Sassou et le Gabonais Omar Bongo, qu'ils accusent de posséder en France un vaste patrimoine immobilier financé par de l'argent public détourné.

"Permettez-moi de dire qu'il y a de la part de ces ONG une volonté manifeste de nuire", a ajouté M. Sassou, qui affirme également n'avoir "personnellement aucun compte en banque en France".

Interrogé sur les critiques contre la "Françafrique", terme utilisé pour évoquer les relations étroites et ambiguës entre la France et ses anciennes colonies, M. Nguesso a déclaré: "personnellement, ça ne m'inquiète nullement. Je ne vois aucun mal à ce qu'il y ait des rapports étroits entre la France et l'Afrique".

"Nos relations (avec Paris) sont profondes et appelées à un avenir important. Il n'y a pas de tournant à avoir", a-t-il ajouté.

M. Sassou n'exclut pas par ailleurs d'être candidat à un nouveau mandat présidentiel lors de l'élection prévue en juillet.

"Je n'ai pas encore pris ma décision. Mais il est vrai qu'un grand nombre d'organisations politiques et sociales lancent des appels en faveur de ma candidature", a-t-il dit, assurant que l'élection serait "ouverte et libre".

Il a enfin jugé "tout à fait injuste que l'Afrique ne soit pas associée au sommet du G20 de Londres". - AFP