La dépouille de la Première dame gabonaise Edith Lucie Bongo Ondimba, décédée samedi au Maroc, a quitté Libreville vendredi par avion, après un ultime hommage dans la matinée, pour être rapatriée vers sa terre natale, le Congo, a constaté l'AFP.
Des cérémonies en hommage à la défunte, également fille aînée du président congolais Denis Sassou Nguesso, auront ensuite lieu à Brazzaville. Le corps sera à nouveau transféré à Edu, dans le nord du pays, pour être inhumé dimanche dans le cimetière familial des Nguesso. Le président congolais a également quitté Libreville pour Brazzaville alors que le président gabonais Omar Bongo Ondimba est lui resté dans la capitale gabonaise. Il se rendra aux funérailles de sa femme dimanche. Vendredi, après une deuxième veillée à Libreville et de nombreux chants au palais présidentiel, le cercueil de la Première dame a reçu les honneurs de la garde présidentielle avant d'être placée dans un corbillard blanc. Celui-ci s'est alors rendu à l'aéroport où l'attendaient plusieurs milliers de personnes qui l'ont salué en agitant des mouchoirs blancs. La veille, huit chefs d'Etats et deux Premiers ministres avaient assisté aux cérémonies présidées par les présidents gabonais et congolais. Toutes les télévisions gabonaises ont supprimé leurs programmes habituels depuis samedi pour retransmettre les cérémonies en direct et diffuser des clips et images en hommage à la Première dame. Fille aînée du président congolais, docteur en médecine, Edith Lucie Bongo, 45 ans, avait épousé Omar Bongo, 73 ans, en 1990. Elle avait eu deux enfants avec le président gabonais. Elle est décédée le 14 mars à Rabat où elle était hospitalisée depuis plusieurs semaines. Le gouvernement gabonais a décrété un "deuil national" jusqu'aux funérailles de Mme Bongo. - AFP