Jean Marie Doré, porte- parole des organisations socio professionnelles de la Guinée et également leader de l’Union pour le Progrès de la Guinée (UPG), a vivement fustigé les détracteurs du chronogramme de transition proposé par les syndicats et autres associations socio - professionnelles guinéennes qui a été récemment approuvé par la junte guinéenne mais rejeté en bloc par la jeunesse et une partie de l’opinion du pays
« Les forces vives constituent les 95 % des Guinéens. Il y a une soixantaine de partis politiques en Guinée. Chaque parti dispose de sa jeunesse, qui évolue dans un cadre bien structuré et organisé avec un programme clair. Les jeunes de ces partis parlent avec mesure, intelligence et pondération et non crier comme l’on fait ces jeunes au Stade du 28 septembre. D’ailleurs qui sont- ils ? De quels jeunes me parlez- vous ? Je ne sais pas d’où sont venus ces gens là . Mais quand des groupes d’individus se donnent un tel nom, il faut prendre cela avec des pincettes’’, a martelé Jean Marie Doré, lors d’un débat radiophonique, vendredi. S’agissant de la position de l’ancien Premier ministre et également leader politique, Lansana Kouyaté, qui s’est démarqué des organisations socio professionnelles, en demandant des élections au-delà de 2009, Jean Marie Doré répond : ‘’ j’ai beaucoup de respect pour M. Lansana Kouyaté. Mais il y a 65 partis politiques en Guinée qui ont tous approuvé le chronogramme de transition proposé au pouvoir en place. Si un parti se permet de se démarquer de ce chronogramme en cours, je ne crois pas que cela entamerait la valeur de l’unanimité. Je n’ai pas le droit d’infléchir sa position’’. Jean Marie Doré soutient que ‘’la communauté internationale demande un chronogramme daté. Les Forces vives, qui sont institutionnalisées, l’ont fait et le président l’a accepté, mais où est le problème ? Je trouve ce débat surréaliste. Surtout, nous avons été clair. Nous l’avions dit : s’il y a des obstacles en cours de route, nous en tiendrons compte. A part ces trois acteurs, pourquoi des forces obscures se donnent d’autres voix,’’ a-t-il demandé. - APA