C'est historique. Le président américain Donald Trump a été mis en accusation au Congrès ce 13 janvier, un deuxième «impeachment» historique une semaine avant la fin de son mandat qui s'achève dans la confusion et dans un climat d'extrême tension. La Chambre des représentants, dominée par les démocrates, s'est prononcée en faveur de l'impeachement par 232 voix contre 197.
Le milliardaire républicain de 74 ans, qui cèdera la place à Joe Biden le 20 janvier, est accusé d'avoir encouragé l'assaut de ses partisans contre le Capitole qui a fait cinq morts et ébranlé la démocratie américaine. «Il doit partir, il est un danger évident et immédiat contre la nation que nous aimons tous», avait déclaré peu avant Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre, l'accusant solennellement d'avoir «incité à cette insurrection, cette rébellion armée». À quelques jours de son départ pour Mar-a-Lago, en Floride, où il devrait entamer sa nouvelle vie d'ex-président, Donald Trump apparaît extrêmement isolé.
Contrairement à l'acte d'impeachment dans l'affaire ukrainienne il y a plus d'un an, plusieurs républicains - 10 au total - ont voté en faveur du renvoi en procès. Parmi eux, Dan Newhouse a martelé qu'il n'y avait «pas d'excuse pour les actes du président Trump». Ce vote marque l'ouverture formelle de la procédure de destitution contre Donald Trump, et il appartient désormais au Sénat de le juger. - AfricaLog avec agence