L'élection présidentielle au Gabon, destinée à donner un successeur à Omar Bongo décédé en juin, aura lieu au plus tard le 6 septembre, fait savoir la cour constitutionnelle à Libreville.
Le scrutin devait initialement se tenir dans les 45 jours suivant la nomination d'un président par intérim le 10 juin, mais l'ensemble des grands partis politiques a estimé qu'organiser une élection dans un délai si court aurait soulevé des difficultés logistiques de taille. La Cour constitutionnelle a estimé que le décès de Bongo, à l'âge de 73 ans, et la nécessité d'organiser des funérailles nationales, constituaient "un cas de force majeure". La présidente de la cour, Madeleine Mborantsuo, a déclaré que le délai donnerait suffisamment de temps pour établir les listes électorales et procéder aux divers autres préparatifs. "Ces événements imprévisibles constituent un cas de force majeure", a-t-elle souligné. Le fils de Bongo, le ministre de la Défense Ali Ben Bongo, est donné favori pour succéder à son père, mais le Parti démocratique gabonais (PDG) n'a cependant pas encore désigné officiellement de candidat. - Reuters