De nombreuses ambassades africaines travaillent main dans la main pour le retour de leurs ressortissants. Et les témoignages d’étudiants africains victimes de racisme en Ukraine affluent. Une étudiante congolaise raconte son enfer sur le terrain ukrainien alors qu'elle tentait de quitter le pays pour rejoindre Varsovie.
Johanna, une Nigériane étudiante en médecine à Kharkiv, partage son expérience: «J’ai pris un taxi pour quitter la ville, puis j’ai dû marcher un jour et une nuit pour atteindre la frontière. Une fois arrivée, on nous a retenus sans raison alors qu’on laissait passer les Ukrainiens». Queen Alita Peter, elle aussi nigériane, s’est vue demander de descendre d’un train parce qu’elle n’était «pas ukrainienne».
Selon un autre témoignage, «les policiers ukrainiens disaient que leurs compatriotes devaient être évacués avant les Africains, ce qui a occasionné plusieurs bagarres près de la frontière». On ignore toujours si ces faits perdurent ou s’ils sont isolés. En attendant, celles et ceux qui en ont fait la cruelle expérience les déplorent car «même si ce n’est pas notre pays, ça ne veut pas dire qu’on n’est pas humains», s’indigne Johanna. - AfricaLog avec agence