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Mahmoud Ahmadinejad affirme que sa réelection ne peut être mise en doute

Jun 14, 2009

Mahmoud Ahmadinejad a affirmé dimanche que sa réélection à la tête de l'Iran était "réelle" et ne pouvait être mise en doute. "En Iran, l'élection était une élection réelle et libre", a déclaré le président sortant ultra-conservateur lors d'une conférence de presse dans une salle comble, la première depuis l'annonce par le gouvernement de sa réélection pour un deuxième mandat lors du scrutin de vendredi. "Ce scrutin améliorera le pouvoir du pays et son avenir".

Interrogé sur les accusations de l'opposition, il a balayé du revers de la main les allégations de fraude et irrégularités. "Certains pensaient qu'ils allaient gagner et cela les a rendus furieux", a-t-il expliqué. "Cela n'a aucune crédibilité légale. C'est comme les passions qui se déchaînent après un match de football. Ce n'est pas important de mon point de vue".

"L'écart entre mes voix et celles des autres est trop important et personne ne peut le mettre en doute", a-t-il conclu.

Mahmoud Ahmadinejad a par ailleurs accusé des médias étrangers de lancer "une guerre psychologique contre" l'Iran. Plusieurs des journalistes iraniens présents lui ont présenté leurs félicitations pour sa réélection avant de poser leurs questions.

Son principal opposant, le réformateur Mir Hossein Moussavi, a accusé les autorités de fraude électorale lors de la présidentielle de vendredi.

Selon les résultats officiels Mahmoud Ahmadinejad l'a emporté par 62,6% des voix, contre 33,7% pour Mir Hossein Moussavi. A l'annonce des résultats officiels, de violents heurts ont éclaté samedi entre ses partisans à des policiers dans les rues de Téhéran. Dimanche, la situation était calme mais tendue dans la capitale iranienne.

La veille, les partisans du candidat réformateur avaient érigé des barricades de pneus enflammés, incendié des véhicules et lancé des pierres contre les policiers. La police anti-émeute a chargé à coups de matraque, pourchassant les manifestants à pied ou à moto. Il s'agissait des troubles les plus sérieux dans la capitale iranienne depuis les manifestations étudiantes de 1999. AP