Le milliardaire Donald Trump est devenu mardi le candidat probable du parti républicain à la présidentielle de novembre après le retrait de la course du sénateur du Texas Ted Cruz, son dernier adversaire de poids.
Nous avons tout donné, mais les électeurs ont choisi une autre voie. Et c'est le coeur lourd, mais avec un optimisme sans limite pour l'avenir de notre pays, que nous suspendons notre campagne, a déclaré Ted Cruz lors d'un discours à Indianapolis, après sa défaite cinglante à la primaire de l'Indiana face à Donald Trump.
Il ne reste face à la machine Trump que John Kasich, le gouverneur de l'Ohio, considéré comme un modéré mais qui n'a réussi à amasser qu'une toute petite poignée de délégués là où le milliardaire est désormais quasi assuré de récolter les 1.237 délégués nécessaires pour être automatiquement désigné comme le candidat des républicains à l'élection présidentielle.
Reste à savoir si M. Trump peut remporter l'élection après une campagne au style brutal, et au ton incendiaire. C'est d'ailleurs ce qui inquiète une partie de l'aile plus modérée du parti républicain ainsi que son appareil, qui a tout tenté pour essayer de faire dérailler sa candidature, sans jamais y arriver.
Il s'opposera sans doute à Hillary Clinton, qui affiche une avance confortable dans le décompte des délégués démocrates, mais Bernie Sanders, un ovni socialiste dans le monde politique américain, a promis de rester en course jusqu'à la convention nationale de Philadelphie, en juillet.
Les deux adversaires démocrates étaient au coude à coude dans l'Indiana mardi quelque deux heures après la fermeture des bureaux de vote et aucun média américain ne s'était encore risqué à désigner un vainqueur. – AfricaLog avec agence