Vingt et une personnes sont détenues, au terme des investigations sur la tentative d'atteinte à la sûreté de l'Etat impliquant le député Kpatcha Gnassingbé, demi- frère du chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé, a dit avoir constaté samedi le président de la Commission nationale des droits de l'homme du Togo (CNDH), Koffi Kounte.
Ce sont précisément 18 militaires et trois civils, a déclaré M. Kounté sur la radio nationale. C'était à l'issue d'une visite effectuée samedi par trois organisations togolaises des droits de l'homme aux personnes interpellées pour tentative de complot contre la sûreté de l'Etat. Depuis le début des événements dans la nuit de dimanche à lundi, bien de spéculations et de commentaire ont été faits sur le nombre de personnes interpellées. Dans son premier communiqué relatif à la tentative d'atteinte à la sûreté de l'Etat, le Procureur de la République avait fait état de plusieurs personnes interpellées dont cinq officiers. Plusieurs sources, dont le site officiel republicoftogo.com, ont fait mention de l'interpellation jeudi de Essolizam Holadem Gnassingbé, un autre demi-frère peu connu du grand publicdu chef de l'Etat togolais. Le lieu de détention des personnes interpellées est toujours inconnu du public. Le chef de l'Etat togolais sorti du silence vendredi soir en annonçant que c'était un coup fomenté qui devait être exécuté pendant qu'il serait en visite en Chine. Le parti au pouvoir, le Rassemblement du peuple togolais (RPT), a dans une déclaration samedi qualifié le coup d'Etat déjoué de " drame". Il a fait état de "véritable choc" pour le parti, en raison de l'implication déclaré de son député Kpatcha Gnassingbé, également membre du bureau politique de cette formation politique. - Xinhua