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Kofi Annan satisfait de ses entretiens avec les dirigeants kenyans

Oct 06, 2009

L'ancien secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, a déclaré à Nairobi être satisfait de son premier entretien avec les dirigeants kenyans sur la réforme des institutions.

L'ancien secrétaire général de l'ONU a jugé "encourageant" l'engagement des dirigeants kenyans à accélérer la réforme des institutions pour prévenir le chaos dans le futur, selon un un communiqué rendu public lundi soir à l'issue des discussions de M. Annan avec le président Mwai Kibaki et le Premier ministre Raila Odinga.

"M. Annan salue les discussions sincères et constructives qu'il a eues aujourd'hui avec de nombreux acteurs du processus de réforme au Kenya", indique le communiqué.

"M. Annan a jugé encourageant l'engagement de tous ses interlocuteurs à mener ce processus à son terme et espère d'autres discussions fructueuses ces deux prochains jours", ajoute le communiqué.

M. Annan est arrivé à Nairobi dimanche dernier pour faire le point sur l'application des accords conclus dans le cadre du processus sur le dialogue national et la réconciliation au Kenya, notamment en ce qui concerne la réforme agraire et la lutte contre la pauvreté, le chômage et les injustices historiques.

L'ancien secrétaire général des Nations Unies avait contribué à faire aboutir l'accord qui a conduit à la formation d'un gouvernement de coalition au Kenya.

Sa visite au Kenya intervient suite à la hausse de la pression de la communauté internationale sur ce pays d'Afrique de l'Est, où le ralentissement des réformes avait engendré des violences post-électorales début 2008.

M. Annan rencontrera mardi des personnalités religieuses ainsi que des représentants de la société civile et des milieux d'affaires.

MM. Kibaki et Odinga, qui ont signé un accord de partage du pouvoir pour mettre fin à la crise post-électorale sanglante, ont ouvertement exprimé leur détermination à introduire des réformes au Kenya. La dernière crise politico-sociale y a fait quelque 1.200 morts et 350.000 déplacés. - Xinhua