Les femmes s’excusent auprès de Sékouba Konaté
Contrairement à la couleur rouge du 5 juillet, des femmes habillées en blanc, ‘’symbole de paix’’, se sont mobilisées mercredi, 7 juillet au palais du peuple à destination du palais Sékhou Touréyah dans la commune de Kaloum à Conakry, pour présenter des excuses au président de la République par intérim, président de la Transition, Général d’Armée Sékouba Konaté, victime de violence verbale lundi, 5 juillet de la part des militantes et sympathisantes de l’Union des Forces Républiques (UFR) de M. Sidya Touré. (Sur la photo, les femmes mobilisés pour présenter les excuses).
C’est au cours des débats de la conférence sous régionale organisé à Conakry par le ministère de la Solidarité Nationale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance sur l’implication des femmes dans la gestion des conflits et la consolidation de la paix, que l’initiative de présenter les excuses au Général Konaté a été prise par les participantes car, à l’ouverture des travaux, la ministre dudit département, Mme Nanfadima Magassouba avait condamné les actes de ces femmes.
Reçues par le premier ministre, chef du gouvernement d’Union Nationale, M. Jean Marie Doré a pris bonne note des doléances des femmes et les a prié de retourner à la maison pour revenir dans quelques jours pour une grande démonstration dans la discipline.
Il a en outre déclaré que ‘’ceux qui ont insulté le président de la Transition, ont insulté tout le peuple de Guinée’’.
Dans son intervention, la présidente du Conseil National de la Transition (CNT), Hadja Rabiatou Serah Diallo, a dit que ‘’les femmes connaissant l’utilité de cet homme, se sont mobilisées pour venir lui demander pardon afin qu’il achève l’œuvre que le monde lui reconnaît aujourd’hui et lui reconnaîtra demain’’.
Pour sa part, l’ex ministre du Travail et de la Promotion Féminine, Hadja Mariama Djélo Barry a regretté l’acte avant de dire que ‘’cela ne traduit pas la pensée de la femme guinéenne’’.
‘’Celui qui demande pardon a certes un mérite, mais celui qui accepte le pardon, est plus méritant ; donc, nous voudrions qu’il accepte notre pardon’’, a-t- elle ajouté. - AGP
